Les victimes des crises ivoiriennes, membres du Collectif des Victimes de Côte d'Ivoire (CVCI), n'en peuvent plus d'être ignorées par le gouvernement ivoirien et l'ensemble de la classe politique ivoirienne. Elles ont menacé de prendre la rue si rien n'est fait.
C’était au cours d’une conférence de presse qu’a organisée le CVCI, le mercredi 14 mai 2014, à l’hôtel du District au Plateau. Les victimes qui ont répondu massivement à l’appel de leur président Issiaka Diaby, ont invité les pouvoirs publics, les ambassadeurs et les représentants de l’ONUCI à les aider à se prendre en charge. Elles ont exprimé leur mécontentement à l’endroit du gouvernement qui, selon elles, feint de ne point voir leurs souffrances. Au point où « notre espoir a commencé à tourner au cauchemar », a déclaré Issiaka Diaby.
Car leurs préoccupations n’ont pas été prises en compte dans les actions prioritaires du gouvernement. « Les routes, les écoles, les commissariats ont été réhabilités, c’est une bonne chose. Les réfugiés sont en train de venir, c’est une très bonne chose…Ces réfugiés viennent et ils vivent mieux que les victimes. C’est un comportement injuste du gouvernement que nous dénonçons ici. Nous estimons que le gouvernement doit être juste entre tous les enfants de la Côte d’Ivoire. Ceux qui sont en exil ont le droit de venir vivre ici, mais ceux qui sont déjà l (...)
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