Le Commandant de Brigade de la gendarmerie de Fresco a été retrouvé mort en fin d'après-midi du lundi 1er novembre 2025, dans son bureau. Il se serait tiré une balle dans la tête.

La ville de Fresco, dans la région du Gboklé, est sous le choc depuis l’annonce du décès tragique de l’adjudant-chef Silué, Commandant de Brigade de la gendarmerie locale. Cet officier de la gendarmerie nationale a été retrouvé, le lundi 1er décembre 2025, entre 18h et 19h, sans vie dans son bureau, victime d’une balle qu’il se serait lui-même tirée à la tête. Un geste extrême qui plonge la population dans la stupeur et laisse place à de nombreuses interrogations.

Tous surpris par le drame

Selon les premières informations recueillies auprès des populations locales, rien, dans le comportement de l’adjudant-chef Silué, ne laissait présager un tel drame. De retour de Sassandra plus tôt dans la journée, il avait été aperçu en ville vers 16 heures, vaquant calmement à des courses. Plusieurs habitants affirment l’avoir vu, comme à son habitude, calme, réservé, saluant discrètement les passants. « C’était un homme courtois, toujours à l’écoute, jamais un mot plus haut que l’autre », témoigne un jeune.

Cette attitude habituelle, sereine et professionnelle, rend encore plus incompréhensible le geste fatal posé deux heures plus tard. À la gendarmerie de Fresco, ses collègues restent muets de douleur, incapables d’expliquer la décision d’un homme réputé pour son sens du devoir et sa rigueur. Les enquêteurs, dépêchés sur les lieux, privilégient la thèse du suicide, même si les motivations restent pour l’heure un mystère total.

Comme si le destin avait voulu aggraver l’atmosphère, une coupure d’électricité est survenue presque simultanément, plongeant Fresco dans le noir

Lorsque la nouvelle s’est répandue entre 18h et 19h dans la ville, l’émotion a rapidement gagné les habitants. Comme si le destin avait voulu aggraver l’atmosphère, une coupure d’électricité est survenue presque simultanément, plongeant Fresco dans le noir.

La ville entière, saisie par la peur et la confusion, s’est progressivement vidée de ses habitants, chacun regagnant son domicile dans un silence pesant. « On ne comprenait rien. L’annonce de sa mort et l’obscurité totale… c’était comme un mauvais rêve », confie une habitante.

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