A Lakota, dans la région du Lôh-Djiboua, trois (3) élèves ont été pourchassés et blessés par un bœuf, juste devant le portail du Lycée moderne Boga Doudou Emile (LMBDE) de Lakota, ce lundi 24 novembre 2025.
Les trois élèves, dont Coulibaly Lamoussa, inscrit en classe de 4e, au volant d’une moto avec ses deux sœurs Naon Fatim et Zané Ramata, toutes en classe de 6e, ont été sévèrement poursuivis et blessés par un bœuf. Selon les premiers témoignages recueillis sur place par le confrère AIP, les élèves se rendaient à l’école lorsque l’animal surgit brusquement d’un troupeau, provoquant leur chute et occasionnant plusieurs blessures. Ce nouvel incident relance avec insistance la question de la divagation des bovins dans la commune, déjà source de nombreuses plaintes.
Une matinée scolaire transformée en scène de panique
Le drame s’est produit très tôt, alors que Coulibaly Lamoussa, élève en classe de 4?, conduisait une moto. À bord se trouvaient ses deux jeunes sœurs, Naon Fatim et Zané Ramata, toutes deux en classe de 6? au lycée moderne Boga Doudou Emile de Lakota. À quelques mètres du portail, le trio a croisé un troupeau de bœufs avançant vers le grand carrefour. Pour éviter un premier animal, le jeune conducteur effectue une manœuvre rapide. Mais un second bœuf, soudainement détaché du troupeau, se met à les poursuivre avant de les renverser violemment. Les trois enfants se retrouvent projetés au sol, blessés et en état de choc.
En février 2024, la mairie avait pourtant pris un arrêté municipal interdisant strictement la divagation des bœufs dans la commune, afin d’éviter des accidents, protéger les cultures et préserver la sécurité publique.
Selon un agent de la Police nationale présent sur les lieux, le bouvier, pris de panique, aurait tenté de s’enfuir après l’incident. Il sera finalement rattrapé quelques mètres plus loin par le policier. Pendant ce temps, les élèves blessés sont rapidement évacués vers l’hôpital général de Lakota. Ils souffrent de blessures aux membres. Deux d’entre eux ont dû passer des examens radiographiques pour écarter tout risque de fracture. Les médecins rassurent toutefois que leur état est stable, même si un suivi médical reste nécessaire compte tenu de la violence du choc.

