Une toxi-infection alimentaire collective survenue dans la région de la Mé a provoqué la mort de neuf personnes, dont huit enfants, et rendu malades des dizaines d'autres après la consommation de bouillie, a indiqué le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

Une centaine de personnes prise en charge

Selon le communiqué consulté par Linfodrome,  près d'une centaine de personnes ont été prises en charge. Le drame est survenu le 12 decembre dernier, après la consommation par les victimes, d'une bouillie contaminée. Selon les autorités sanitaires, 97 cas sévères ont été recensés à ce stade, touchant 54 enfants et 43 adultes.

L'ensemble des patients a été transféré au Centre hospitalier régional (CHR) d'Adzopé, où des dispositions exceptionnelles ont été prises pour assurer leur prise en charge. Face à la gravité de la situation, le ministère a activé le dispositif national d'urgence épidémie-catastrophe.

Une force d'intervention rapide sanitaire a été déployée en appui au district sanitaire d'Adzopé. Cette équipe multidisciplinaire comprend notamment des épidémiologistes, des infectiologues, des pédiatres, des psychologues, des réanimateurs et des toxicologues. La Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique a, de son côté, procédé à un approvisionnement immédiat du CHR en médicaments et intrants nécessaires.

Le bilan reste lourd

Le bilan humain reste lourd. Outre les neuf décès enregistrés, un enfant de moins de six ans a été évacué vers le pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique de Cocody. Trois patients restent en réanimation, tandis que quatre autres — trois enfants et un adulte — sont hospitalisés au CHR d'Adzopé.

80 patients ont pu regagner leur domicile après leur prise en charge. Des investigations sont actuellement en cours afin de déterminer l'origine exacte de la contaminati (...)

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