Faits divers

Attécoubé : Un brouteur interpellé avec 180 millions et 115 téléphones portables par la PLCC

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Abou, le présumé cybercriminel est aux mains de la PLCC

Le prénommé Abou, âgé de 39 ans, a été interpellé, le lundi 1er septembre 2025, à son domicile, à Attécoubé, par les éléments de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC). Ce ''brouteur'' était en possession de la faramineuse somme de plus de 180 millions de francs cfa et de 115 téléphones portables volés.

La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) a encore frappé un grand coup dans sa traque des cyberdélinquants. Les éléments de la PLCC ont mis la main sur un individu du nom d’Abou, âgé de 39 ans, dans la commune d’Attécoubé. Ce présumé cyberescroc, plus communément appelé brouteur, a été découvert avec la somme colossale de plus de 180 millions de francs CFA en espèces et un butin impressionnant de 115 téléphones portables, la plupart issus de vols ou de recels.

Une opération menée avec précision

Tout est parti d’une alerte donnée par l’une des victimes d’Abou. Selon les informations recueillies, ce dernier harcelait sa cible en exigeant le code d’accès à son téléphone portable volé. Soupçonnant une usurpation d’identité et un stratagème frauduleux, la victime a discrètement saisi la PLCC. Une enquête a alors été ouverte, aboutissant à l’interpellation spectaculaire du mis en cause à son domicile d’Attécoubé.

Au cours de la perquisition, les enquêteurs ont mis la main sur une véritable caverne d’Ali Baba du cybercrime : des dizaines de téléphones portables soigneusement rangés, des accessoires informatiques, et surtout des liasses de billets totalisant plus de 180 millions de francs CFA.

Contrairement aux brouteurs classiques qui se spécialisent dans les arnaques sentimentales ou les escroqueries en ligne, lui avait développé une spécialité : les téléphones portables volés

Face aux enquêteurs, Abou a reconnu les faits et livré des détails troublants sur son mode opératoire. Contrairement aux brouteurs classiques qui se spécialisent dans les arnaques sentimentales ou les escroqueries en ligne, lui avait développé une spécialité : les téléphones portables volés.

« Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Quand un téléphone est bloqué, je regarde la fiche médicale. Quand il y a un numéro, j’envoie un message pour voir si la personne a été victime d’un vol. Si elle me répond, je commence à discuter et je demande son code pour tester si le téléphone lui appartient », a-t-il confessé devant les agents.

Ce procédé lui permettait d’identifier les véritables propriétaires, puis de tenter d’obtenir leurs accès en se faisant passer pour un officier de la PLCC.

L’usurpation d’identité des agents de la PLCC

Selon les enquêteurs, Abou excellait dans l’art de l’imposture. Il se faisait passer pour le lieutenant Coulibaly, le lieutenant Koné ou encore le lieutenant Tanoh, tous de la PLCC. Profitant de la crédulité et de l’urgence des victimes, il contactait leurs proches en leur faisant croire qu’une enquête officielle était en cours et qu’un lot de téléphones saisis pouvait contenir celui de leur parent ou ami.

Dans ce stratagème, il demandait (...)

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