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Exploitation des données pour mesurer la corruption : la Côte d'Ivoire réaffirme à l'ONU son engagement en faveur d'une gouvernance transparente et fondée sur l'État de droit

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Abidjan, le 4 décembre 2025 – Le président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), Zoro Bi Ballo Épiphane, a représenté la Côte d'Ivoire à la 2e Conférence mondiale sur l'exploitation des données pour améliorer la mesure de la corruption, qui s'est tenue du 2 au 4 décembre 2025 au siège des Nations Unies à New York.

Lors de l'ouverture des travaux, le président de la HABG a réaffirmé la détermination de la Côte d'Ivoire à promouvoir une gouvernance exemplaire, fondée sur la transparence, l'intégrité et le respect de l'État de droit. Il a souligné que le pays entend demeurer un acteur engagé dans la dynamique mondiale visant à bâtir des sociétés plus justes, plus résilientes et plus prospères, appuyées sur des données probantes.

Évoquant les réformes nationales engagées pour améliorer la gouvernance et renforcer la transparence, Zoro Bi Ballo Épiphane a rappelé que la lutte contre la corruption constitue une priorité stratégique portée au plus haut niveau de l'État. Il a indiqué que les efforts combinés en matière de surveillance, de contrôle, de sensibilisation, de communication et de répression ont permis d'enregistrer des progrès remarquables reconnus au plan international. Le score de la Côte d'Ivoire à l'Indice de Perception de la Corruption est ainsi passé de 27/100 en 2013 à 45/100 en 2024, faisant progresser le pays de la 136? à la 69? place mondiale. L'objectif national est désormais d'atteindre 50/100 d'ici cinq ans.

Pour consolider ces acquis, la Côte d'Ivoire a engagé d'importantes études stratégiques et entrepris des réformes institutionnelles et structurelles destinées à moderniser ses mécanismes de gouvernance et à renforcer la redevabilité publique.

Au nom de la Côte d'Ivoire, le président de la HABG a par ailleurs salué les avancées internationales réalisées pour opérationnaliser les Principes de Vienne, ainsi que l'émergence d'outils novateurs tels que le Tableau de bord digital mondial anticorruption. Selon lui, ces instruments permettront d'améliorer l'accès à des données consolidées et faciliteront le suivi de l'efficacité des politiques publiques.

Il a également plaidé pour un renforcement de la coopération internationale, fondée sur un appui accru en matière d'assistance technique, de partage d'expertise et de renforcement des capacités statistiques. La Côte d'Ivoire appelle à un partenariat international plus ambitieux, particulièrement en faveur des pays en développement, dans la lutte contre la corruption.

CICG




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