Tel est pris qui croyait prendre. C'est l'histoire de Yacouba Diarra, mécanicien moto exerçant et vivant à Daloa. Alors qu'il croyait avoir le beau rôle, son crime a fini par être découvert. De quoi est-il question ?

Nos sources indiquent en effet que, dans l’après-midi du mardi 7 janvier 2014, Yacouba Diarra se présente dans les locaux du commissariat de police du 3ème arrondissement de Daloa. Il est en compagnie des parents de son ami Kaboré Oumar, porté disparu mystérieusement le samedi 4 janvier 2014. Et à l'en croire, il est justement là, pour signaler la disparation de son ami, pour que les flics mènent des enquêtes pour en savoir un peu plus sur cette affaire qu'il dit, troubler son sommeil. En tout cas, l'air malheureux, il supplie les policiers, de tout mettre en œuvre pour retrouver son pote Kaboré Oumar, qui lui manque tant. Le commissaire N'tamon fait immédiatement ouvrir une enquête. Et dans le cas de celle-ci, justement, Yacouba Diarra est entendu, pour fournir quelques informations.

A l'en croire, le samedi 4 janvier, il reçoit son ami Kaboré Oumar pour une affaire de troc de moto sur laquelle, ils n'ont pu s'attendre en définitive. Et l'autre est parti. Et depuis, il ne l'a plus jamais revu. A la suite des explications du mécanicien, l'enquêteur s’intéresse de près, à la blessure plus ou moins fraîche, au cou de Yacouba Diarra. Le « mécano » répond que cette blessure est consécutive à l'attaque qu'il a essuyée de la part de coupeurs de route, sur l'axe routier Daloa-Gadouan. Et c'était le 4 janvier 2014, date qui coïncide avec celle de la disparition de son ami. Bizarre, bizarre. Au même moment, l'officier reçoit un appel téléphonique faisant état de la découverte d'un corps sans vie, dans une fosse septique. Et où ? En bordure de l'axe routier où, Yacouba Diarra dit avoir été agressé par des coupeurs de route. Encore bizarre, bizarre. Devant toutes ces coïncidences, l'officier juge alors utile de boucler au violon le mécanicien. Le temps pour le commissaire de police et ses éléments, de procéder au constat d'usage.

Sur place, le corps en question est sorti de la fosse sceptique. Et surprise, ce cadavre, affreusement tailladé à l'arme blanche, est identifié comme étant celui de Kaboré Diarra le porté dis (...)

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