Le capitaine Y. Franck, en service au commissariat de police du 26ème arrondissement à Marcory, et son collègue, le sergent Y.K Marc qui, lui, officie au commissariat de police spécial du District d'Abidjan, sont très mal en point. Les deux se sont grièvement blessés au cours d'un duel sanglant. Une bagarre digne de chiffonniers, livrée en pleine nuit du mardi 3 au mercredi 4 mars 2015.
A en croire, des sources recoupées, les deux policiers sont voisins dans un bâtiment qu'ils habitent comme d’autres corps habillés, au quartier « Maroc », à Yopougon. Il nous revient que l'officier et le sous-officier sont très liés, par leur profession et leurs points de vue qui concordent très souvent. Cette entente entre les deux se renforce davantage par les repas qu'ils partagent.
Mais tout cela va s'écrouler comme un château de cartes, et les deux hommes vont plus ou moins se vouer une inimité sans borne. Les écarts de langage et les propos orduriers vont se faire dans l'irrespect total des grades. On n'est vraiment plus loin, du pugilat. La première alerte de ce duel qui se profilait à l'horizon entre les deux hommes, intervient à la suite d'un désaccord total sur les images de Canal qu'ils se partagent. Ils en viennent presqu'aux mains, avant d'être ramenés à la raison par un témoin de la scène déshonorante. Mais on le verra, ce n'est que partie remise. Car quatre jours plus tard, c'est la totale.
En effet, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 mars 2015, aux alentours de 1h du matin, l'officier Y. Franck, muni d'un seau, sort de sa maison et va recueillir de l'eau dans le robinet du lavabo placé dans la petite allée, juste à son balcon. Son petit garçon de 3 ans qui lui est très attaché, le suit. Cette eau en sa possession, il entend la verser dans ses toilettes où il venait à peine de se soulager. Mais alors qu'il tente de regagner l'intérieur de son logis, nos sources poursuivent pour dire que se dresse subitement devant lui, son voisin, collègue et ennemi juré, le sergent Y.K. Marc. Le litige précédant est remis au goût du jour. Il ressort que le sous-officier libère un violent uppercut que le capitaine prend à l'œil gauche. Un coup qui lui fait voir des étoiles. Puis, il reçoit un autre en plein dans le nez alors qu'il tente de dégager son fils.
Là , Y. Franck riposte. Et c'est parti pour un violent pugilat quand les deux policiers s'empoignent. Coups de tête, de pied, de poing....tout y passe. Comme des taureaux, chacun recule et revient à la charge tête en avant, et tous deux se rentrent dedans. La bagarre dure une bonne dizaine de minutes au bout desquelles, les deux hommes sont crevés. Et sans qu'on ne le leur demande, ils se séparent. Entre-temps, devant la bagarre qui vient à l'instant de se produire sous ses yeux, le fils de Y. Franck se met à pleurer. Situation que saisit au bond son adversaire qui lâche cette phrase : « C'est parce que je viens de te botter, que ton fils pleure ! ». L'officier est touché dans sa dignité de père. Il refuse d'être nargué. Et c'est lui donc, qui remet le couvert en envoyant un direct à Y.K. Marc. Lui aussi réplique, et c'est de nouveau parti pour un autre round. Une fois de plus, tous les coups sont permis. Et c'est pourquoi, le sergent empoigne le nez de son adversaire à l'aide de ses dents. Il mord si fort, que le capitaine croit perdre son pif. Sous la douleur, il lâche un cri. Il opte alors pour le « œil pour œil, dent pour dent ». Ainsi, de ses solides dents d'une quarantaine d'années qui n'ont jamais fait de cadeau aux os, il happe l'un des doigts de son adversaire et s'emploie presque à le croquer.
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Duel sanglantÂ
Y.K. Marc, à ce moment- là , jette son dévolu sur l'épaule gauche charnue de Y. Franck et mord dedans. Là encore, ce dernier apporte la réplique à la mesure du coup reçu en mordant à pleines dents l'oreille de l'autre qui lâche prise. Puis cette fois, le capitaine se sert de son coude, pour frapper Y.K. Marc à la tête. Sous la puissance de ce coup, le sergent dandine et va cogner la balustrade en béton protégeant le balcon. Tous les deux saignent abondamment, mais ils continuent de se taper dessus avec des gauches, des droites, des directs, des uppercuts...
Dans la bagarre, les deux cognent par-ci par-là le mur, les portails en fer. Le sang continue de coule (...)
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