Abidjan, le 27 novembre 2025 – Pour améliorer l'efficacité des programmes d'alphabétisation en Côte d'Ivoire, un panel consacré au modèle de financement du secteur s'est tenu, le mercredi 26 novembre 2025 à Abidjan-Cocody. À cette occasion, la directrice de cabinet adjoint du ministère de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation (MENA), Anastasie Kacou Sépou, a appelé à une coopération renforcée entre le gouvernement, les collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers, en vue d'assurer un financement viable et durable de l'alphabétisation.

Organisé par le MENA avec l'appui du Bureau UNESCO-Abidjan, cet échange s'inscrit dans la dynamique d'opérationnalisation des recommandations des États Généraux de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation (EGENA). L'objectif était de proposer des modèles de financement viables, capables de soutenir les programmes d'alphabétisation et d'éducation non formelle à long terme.

La rencontre a réuni un panel d'experts composé notamment du représentant résident de l'UNESCO, Désiré Gnackaby, du directeur général du Fonds pour l'Alphabétisation et l'Éducation non formelle (FONAENF) du Burkina Faso, Paul Diabouga, de la directrice de la Direction de la Coordination et du Suivi des Programmes d'Alphabétisation (DCSPA), Yvette Kouassy, ainsi que de nombreux autres acteurs.

Dans son allocution, Anastasie Kacou Sépou a salué la mobilisation de tous les participants et l'importance de cette réflexion collective. « Vos expertises croisées permettront de dégager des pistes de solutions innovantes et adaptées à notre contexte pour des stratégies de financement plus efficaces et durables en vue d'une hausse substantielle du financement consacré à l'alphabétisation et à l'éducation des adultes en Côte d'Ivoire », a-t-elle déclaré.

La directrice de cabinet adjoint a également mis en avant le rôle central de l'éducation dans la transformation socioéconomique du pays, tout en soulignant la qualité du partenariat stratégique entre le MENA et l'UNESCO, engagé dans plusieurs initiatives.

Elle a par ailleurs rappelé la création récente d'une plateforme de concertation réunissant le secteur privé, les organisations philanthropiques et le ministère, destinée à mieux coordonner les financements et améliorer l'offre éducative.

Les travaux du panel ont été alimentés par les exposés du FONAENF du Burkina Faso, du Bureau de l'UNESCO et de la Direction des Affaires financières du MENA.

Pour rappel, le taux d'analphabétisme en Côte d'Ivoire est estimé à 47 % en 2022.

CICG