A Gagnoa, dans le district du Gôh-Djiboua, un individu à peine sorti de prison s'est armé d'armes blanches dont une machette et un couteau, et a commencé à semer la terreur aux abords de l'école primaire EPC Diarrassouba Ibrahim.

Selon la police, un jeune homme âgé de 24 ans fraîchement sorti de prison le jeudi 6 novembre 2025, s’est armé de machette et de couteau, faisant peur aux populations vivant dans les encablures de l’école primaire EPC Diarrassouba Ibrahim, située au quartier Libreville de Gagnoa. Alertée par un appel anonyme, la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de Gagnoa est vite intervenue et a réussi à mettre l’homme aux arrêts.

Une nuit de liberté avant d’être jeté en prison

L’histoire ressemble à un scénario surréaliste. Sorti de la maison d’arrêt de Gagnoa le jeudi 6 novembre 2025 à 16 heures, l’homme n’aura profité que d’une nuit de liberté. Le lendemain, aux environs de 10 h 45, il est aperçu aux abords de l’école primaire EPC Diarrassouba Ibrahim, tenant une machette dans une main et un couteau dans l’autre. La scène crée aussitôt un vent de panique, poussant des parents d’élèves et des habitants à se mettre à l’abri.

La police a immédiatement reconduit le suspect à la prison dont il venait d’être libéré.

En quelques minutes, un appel anonyme parvient à la police. La BRI de Gagnoa se déplace promptement. À la vue des forces de l’ordre, le jeune homme prend la fuite. S’ensuit une course-poursuite dans les rues du quartier Libreville. Rapidement rattrapé, il est maîtrisé. Lors de son interpellation, il avait sur lui un téléphone portable qu’il venait de dérober à une victime quelques instants plus tôt.

Une arrestation dans le cadre de l’opération Épervier

La ré-arrestation de l’individu s’inscrit dans la continuité de l’opération « Épervier », lancée depuis plusieurs mois par la Direction générale de la Police nationale. Cette opération vise à lutter contre la criminalité urbaine et les actes d’insécurité dans les villes ivoiriennes. Selon les autorités, l’efficacité de l’intervention est la preuve que les stratégies de surveillance et de réaction rapide commencent à porter leurs fruits. La police a immédiatement recondu (...)

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