En Côte d'Ivoire, un jeune homme âgé de 19 ans, déguisé en une professionnelle du sexe, communément appelée "géreuse de bizzi", a été traqué et mis aux arrêts par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). L'affaire, rendue publique le 9 mai 2025, met en lumière les dangers des rencontres en ligne et l'ingéniosité macabre de certains escrocs du web.
En effet, un jeune internaute, connu sous le pseudonyme NAT, a été piégé après avoir été séduit sur Facebook par une prétendue travailleuse du sexe. Mais derrière cette figure féminine se cachait un redoutable arnaqueur qui n’en était pas à son premier coup d’essai.
Un piège numérique bien ficelé
Tout commence sur Facebook, où NAT fait la connaissance de « Grâce », une jeune femme qui se présente comme une « géreuse de bizzi ». Séduit par son profil, il accepte de continuer la discussion sur WhatsApp. Très vite, il reçoit un appel vidéo au cours duquel la supposée Grâce se montre entièrement nue, adoptant des gestes explicites. Pris dans la spirale de la tentation, NAT finit par se déshabiller à son tour.
Il est arrêté et reconnu coupable d’avoir mis en œuvre plusieurs escroqueries du même genre. Parmi ses victimes figure notamment un certain Monsieur RRK, piégé selon le même mode opératoire.
Mais l’histoire tourne au vinaigre. À peine la conversation terminée, un message tombe. Un individu menace de publier les images compromettantes à moins de recevoir une somme d’argent. Plutôt que de payer, NAT choisit de prendre le taureau par les cornes : il saisit la PLCC.