Le Procureur de la République, près le Tribunal de Première Instance du Plateau, Koné Braman Oumar, a publié un communiqué qui fait état de l'interpellation de 3 personnes, auteurs du déversement des déchets médicaux, le dimanche 10 novembre 2024, à l'ancienne décharge d'Akouedo et la condamnation à 6 mois de prison du diffuseur de la fausse information sur le nombre de bébés.
Le déversement illégal de déchets médicaux à l'ancienne décharge d'Akouedo, le dimanche 10 novembre 2024, a suscité une vive indignation à Abidjan. La justice ivoirienne a rapidement réagi, avec l’arrestation de trois individus impliqués dans cette affaire et la condamnation d’un autre pour diffusion de fausses informations.
Les auteurs du déversement des déchets médicaux
En effet, dans un communiqué publié ce lundi 25 novembre 2024, Koné Braman Oumar, Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance du Plateau, a confirmé l’arrestation de trois personnes. Les suspects sont Ozoukou Grah Arnaud, administrateur du Laboratoire central du Plateau, Kouamé Koffi Jean Claude, coursier et technicien au centre d'Anatomopathologie de Treichville, et Kassi Modeste, maçon.Â
Ces derniers ont été présentés au parquet et placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusés de mise en danger d’autrui et d’abandon de déchets sanitaires à risque infectieux en dehors des zones réglementées. Ces infractions, encadrées par l’article 393 du Code pénal et l’article 126 de la loi n°2023-899 du 23 novembre 2023 sur l’hygiène et la salubrité, prévoient des sanctions sévères.
Le Procureur a également précisé qu’une information judiciaire a été ouverte pour établir les circonstances exactes du déversement de ces déchets dangereux
Le Procureur a également précisé qu’une information judiciaire a été ouverte pour établir les circonstances exactes du déversement de ces déchets dangereux. Cette procédure vise à déterminer si d'autres complices ou responsabilités institutionnelles peuvent être mis en lumière.
Le déversement de déchets médicaux, incluant seringues usagées, gants souillés et autres matériaux à risque infectieux, pose un sérieux problème de santé publique. En l’absence de traitement adéquat, ces déchets exposent les populations riveraines à des infections graves, notamment des maladies transmissibles comme le VIH, l’hépatite ou des bactéries résistantes.
Une zone sensible
L’ancienne décharge (...)
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