Faits divers

Déchets toxiques : Après la dépollution, des victimes exigent une consultation médicale

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Charles Koffi, président du RENADVIDET-CI

Après la dépollution des derniers sites contaminés suite au déversement des déchets toxiques, des victimes exigent une consultation médicale générale des populations vivant à proximité de ces sites.

C'est le 7 novembre 2015 que le ministre Allah Kouadio Rémi, ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable a annoncé la dépollution totale des derniers sites contaminés, à savoir Alépé, Alépé2 et Djibi village.

« Il est important d’exhorter le gouvernement à l’initiative d’une consultation médicale générale de ces populations. Ce, aux fins d’une prise en charge sanitaire de toutes celles qui présenteront encore des séquelles », a indiqué samedi, à Abidjan, Charles Koffi Hanon, président du Réseaux national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci) qui regroupe des milliers de victimes.

Aussi a-t-il rappelé que cette situation "dommageable a établi un lien de causalité qui a obligé la société Trafigura à payer des indemnités pour réparer le préjudice subi par chacune des victimes."

Pour ce faire, il incombe à l’État de Côte d’Ivoire, selon Koffi Hanon, de « réprimer tous ceux qui ont détourné ces indemnisations allouées aux morts et aux malades desdits déchets ».

Pour ces victimes, a soulignéKoffi Hanon, si la dépollution des trois derniers sites a résolu le problème sur le plan écologie, sur le plan de la réparation civile, le gouvernement devrait prendre ses responsabilités.

Pour rappel, la société Trafigura a déversé, par le biais du navire le Probo Koala, 500 tonnes de déchets toxiques dans nuit du 18 au 19 août 2006 à Abidjan et ses banlieues faisant une dizaine de morts.


CHEICKNA D. Salif




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