Le porte-parole de l'Anc, le principal parti de l'opposition, a promis hier de répondre au bras de fer engagé par le pouvoir, après le refus de Faure Gnassingbé de procéder aux réformes constitutionnelles et institutionnelles réclamées depuis longtemps.
C'est le président Faure Gnassingbé qui a engagé les hostilités mardi dernier, depuis Accra au Ghana, où il était en visite officielle. Au cours d'une conférence de presse, le président togolais a clairement laissé entendre qu'il ne va pas réviser la Constitution, comme le demande l'opposition.
Depuis quelques mois, les opposants togolais ont renouvelé leur vieille revendication, en l'occurrence la demande de réformes constitutionnelles et institutionnelles. Il s'agit, d'une part, de la limitation du mandat présidentiel à deux, et d'autre part, du changement du mode de scrutin uninominal à un seul tour. La Constitution élaborée en septembre 1992 par la Conférence nationale, avait limité le mandat présidentiel à deux maximums et prévu un scrutin à deux tours, au lieu d'un seul. Mais, le 31 décembre 2002, le défunt président Gnassingbé Eyadéma a changé cette Constitution, en supprimant la limitation du mandat et en instaurant un scrutin à un seul tour. C'est cette Constitution, actuellement en vigueur, que son fils veut ''rigoureusement respecter''.
Le porte-parole de l'Alliance nationale pour le changement (Anc) de Jean-Pierre Fabre, a promis que l'opposition ne baissera pas les bras devant ce qu'elle considère comme une épreuve de force engagée par le pouvoir. M. Gnassingbé a fait cette déclaration quatre jours après deux grandes marches simultanées, l'une de l'opposition qui appelait à des réfo (...)
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