Malgré les nombreux dégâts causés par l'effondrement des immeubles et la décision du gouvernement ivoirien de lutter contre ce mal, des agents de l'État, eux, ont décidé de laisser faire à cause de leur goût effréné pour la corruption.
Avant l’effondrement de l’immeuble dans la commune de Yopougon qui a suscité une réaction du gouvernement, nous dénoncions le comportement malhonnête de certains opérateurs immobiliers. Dans un article que nous avons publié le 2 janvier dernier, intitulé « construction anarchique : des propriétaires véreux rusent avec l’État de Côte d’Ivoire, nous avons décrié la construction sur le site de l’ancien siège du Front Populaire Ivoirien (FPI), en zone 4c rue lumière, d’un bâtiment de plus de cinq niveaux. Alors qu’il était annoncé R+3. Cet article a été publié à nouveau après l’accident de Yopougon.
Le lendemain de la mesure du gouvernement suite à l’incident, visant à contrôler les immeubles, un agent de l’État accompagné des éléments des forces de l’ordre, s’est rendu sur le chantier, le jeudi 9 janvier 2014. Il a ordonné l’arrêt des travaux. Pendant plusieurs heures les travaux avaient été arrêtés, mais ont repris plus tard et sont en cours encore aujourd’hui. En fait, l’opérateur immobilier a décidé de braver l’autorité de l’État pourrait-on dire. Car c’est ce que laisse présager son attitude. Mais en vérité, c’est parce que la corruption est passée par là .
Pour preuve, ce matin à 8 heures, de passage dans cette rue où se trouve notre rédaction, nous avons constaté un arrêt des travaux et vu les ouvriers rassemblés par petits groupes loin du chantier. Tout laissait croire qu’il leur a été réitéré d’arrêter toute activité sur le site. Sur le coup de 13h, nous sommes retournés sur le chantier pour plus de renseignements. Grande à été notre surprise de voir les ouvriers sur le chantier, en train de vaquer à leurs occupations sans s’inquiéter de rien.
Auprès des riverains, nous apprendrons qu’effectivement, il a été demandé une fois de pl (...)
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