Arts/Culture

Professionnalisation du Spectacle vivant : l'arrêté déterminant le régime des entrepreneurs de spectacles vivants présenté

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Abidjan, le 23 décembre 2025- L'arrêté n°750/MCF/CAB du 14 octobre 2025 déterminant le régime des entrepreneurs de spectacles vivants sur le territoire national, et visant à offrir un cadre juridique clair, sécurisé et moderne aux acteurs du secteur, a été officiellement présenté en présence de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, le mardi 23 décembre 2025, au Musée des Civilisations à Abidjan-Plateau.

Le texte qui prévoit un délai transitoire de six mois pour permettre aux entrepreneurs de se conformer aux nouvelles dispositions, introduit plusieurs innovations majeures. Entre autres, la catégorisation des licences (A, B et C), adaptées aux exploitants de salles, producteurs et diffuseurs, l'homologation obligatoire des salles de spectacles pour garantir la sécurité du public et des artistes, la billetterie informatisée destinée à lutter contre la fraude et à renforcer la transparence économique du secteur.

Cet arrêté prévoit également un régime de sanctions dissuasives contre l'exercice illégal du spectacle vivant, avec des amendes allant de 3 à 5 millions FCFA, la fermeture des lieux et le retrait de licence en cas de manquements graves ou de fraude. Il rend également obligatoire la billetterie informatisée à compter du 1er janvier 2026 pour les salles de plus de 200 places. La délivrance des licences, valables trois ans, est soumise à des conditions strictes de professionnalisation, d'assurance et de conformité juridique, sous le contrôle d'une commission spécialisée.

« Pour le Président de la République, Alassane Ouattara, la culture est un pilier de développement, un facteur de cohésion sociale, un moteur économique et un puissant levier de rayonnement international. Nous avons fait le choix d'un encadrement responsable et moderne pour ce secteur stratégique, afin de sécuriser juridiquement les acteurs, de protéger vos investissements et de créer les conditions de développement pérenne du spectacle vivant », a expliqué Françoise Remarck.

Pour elle, la licence d'entrepreneur de spectacle vivant constitue avant tout un outil de reconnaissance: « La licence d'entrepreneur de spectacle vivant n'est pas une contrainte punitive. Elle est une reconnaissance officielle, un label de crédibilité et un outil de sécurisation de votre activité ».

CICG




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