Abobo - Affaire ''des microbes sectionnent les bras d'un couturier'' / Les auteurs arrêtés avouent : « Nous ne sommes pas des microbes. Nous avons tranché les deux bras pour réclamer notre part des millions de broutage. »


Les policiers du commissariat du 13e arrondissement, dont la compétence couvre le quartier B.C, se sont lancés aux trousses de ces bandits.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 02 avr. 2020
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Dans notre parution du lundi 30 mars 2020 (Soir Info numéro 7636), nous évoquions, à la page 15, dans l'article sur Abobo, qu'une horde de ''microbes'' a effectué, dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars 2020, une descente musclée dans des cours, à Abobo B.C., en plein couvre-feu.

Au cours de leur expédition, les ‘'enfants en conflit avec la loi'' ont ciblé l'une des maisons, avant de  défoncer la porte. Le jeune couturier du nom de Gnongoua Stéphane, qui voulait empêcher que ces hors la loi violent ses sœurs,  s'était interposé. La colère ayant gagné les forcenés, ils lui ont sectionné ses deux mains. Cette scène insupportable a suscité la colère au sein des populations

Les policiers du commissariat du 13e arrondissement, dont la compétence couvre le quartier B.C, se sont lancés aux trousses de ces bandits. En moins de 48 heures, les fins limiers de la police ont réussi à mettre la main sur les cinq auteurs présumés, à l'origine de la ‘'boucherie''. Mais coup de tonnerre, alors qu'on croyait à une bande  de microbes qui allaient confesser leur forfait, ces auteurs, conduits au poste de Police, ont soutenu connaître celui à qui ils ont fait passer un quart d'heure d'enfer. 

« Nous ne sommes pas des microbes.  Stéphane fait partie de notre groupe (de brouteurs). Nous avons pu taper (arnaquer) 3, 5 millions de francs Cfa, il y a quelques jours. Depuis lors, nous réclamons notre part et il semble se foutre de nous et donne l'impression de nous avoir doublés (...)

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