La période du lundi 11 au vendredi 15 avril 2016 a été émaillée d'affrontements sanglants entre étudiants et policiers sur les campus des universités Nangui Abrogoua (Abobo-Adjamé) et celle de Félix Houphouët-Boigny (Cocody). Bilan : plusieurs blessés, des dégâts matériels importants et des interpellations.
Devant cette inquiétante dégradation de la situation, les parents d’élèves sont montés au créneau. À travers une conférence de presse organisée, le samedi 16 avril 2016, à leur siège à Treichville, ils ont dénoncé cette situation d’insécurité. « Aujourd’hui, la situation des étudiants n’est pas enviable et ils ont été provoqués. C’est pourquoi ils ont réagi pacifiquement. Malheureusement, on leur a opposé la violence. Pour nous parents, c’est inadmissible. Il faut savoir que les étudiants manquent de tout. Les revendications des étudiants sont légitimes et ils ont raison de se plaindre car les conditions d’études sont exécrables. Ils connaissent leurs droits, alors, il faut discuter avec eux et trouver des solutions », a dénoncé Aka Kadio Claude, président de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci). Selon lui, les parents d’élèves sont ahuris par la descente musclée des forces de l’ordre sur le campus de Cocody, dans la nuit du jeudi 14 avril 2016. « Qu’est-ce que les policiers vont faire sur un campus universitaire la nuit ? L&rsquo (...)
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