L'hôpital général de Yopougon-Attié, ex-Pmi, fait face à une nouvelle saisine de la justice par la famille d'une parturiente prise en charge dans ses locaux.

Cette fois-ci, il s’agit de la famille de dame Bassiala Amoin Brou, qui y a été internée dans la nuit du 22 au 23 mars. Précisément à 5h30, et qui a perdu la vie sous le coup de 6h14 min. Soit après 44 minutes de soins. Un document confidentiel du cabinet du ministère de la Santé, qui a diligenté une enquête, après sa saisine par la famille victime, permet d’en savoir davantage sur les circonstances exactes de cette autre accusation de non- assistance à personne en danger et de mort par négligence. En effet, ce rapport fait savoir que la défunte a été reçue dans cet hôpital à 5h30 en provenance de la maternité de Lokoua (Yopougon-Niangon) où elle avait donné la vie à son bébé. Mais qu’elle y serait arrivée dans « un état de mort apparente », parce que vidée de tout son sang. « Elle est arrivée baignée dans son sang. Lors des investigations, il est ressorti qu’elle a reçu les mesures de réanimation avec 2 poches de sang qui étaient disponibles. Le médecin de garde a tout fait pour la réanimer mais quand une patiente est en coagulopathie, c’est un miracle de la sauver quelles que soient les mesures de réanimation d’urgence effectuées. Il est extrêmement difficile de rattraper une patiente dans cet état », situe le rapport, qui mentionne que l’état du malade est lié à l’administration d’un traitement traditionnel. « Cet état de coagulopathie de la parturiente est dû au traitement traditionnel administré. 2 à 3 jours avant l’accouchement, elle s’était présentée à l’hôpital incriminé et il lui a été indiqué que le travail n’avait pas commencé. Elle a eu recours à un lavement pour déclencher des contractions alors que cela est extrêmement dangereux quand le col est fermé. Toute contraction provoquée sur (...)

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