Diantre, qu'est ce qui a bien pu lui traverser la tête pour qu'il ait ce courage hélas fou, qui l'a poussé à commettre l'irréparable sur sa propre personne ?
C'est la question que l'entourage du petit Compaoré Fatofo, ressortissant burkinabé âgé seulement de 13 ans se pose. Lui, ce petit apprenti-mécanicien, qui s'est suicidé. Les faits tragiques se sont produits dans l'après-midi du 7 juin 2015. En effet, nos sources informent que ce jour-là, au quartier « Zimbabwé » à Port-Bouët, l'adolescent est au domicile familial. Il n'est pas au job. Il profite plutôt du repos dominical. A cet effet, Fatofo est assis au salon aux côtés de son papa Compaoré M., un retraité de 77 ans, en compagnie duquel, il regarde la télé.
Un peu plus tard, aux environs de 16h, l'adolescent se lève et sans mot dire, il fonce dans sa chambre. Il a avec lui la télécommande. Peu de temps après, son géniteur éprouve l'envie de changer de chaîne. Celle qu'il regarde, ne faisant plus son affaire. Mais il ne peut le faire qu'avec la télécommande. Il lui faut donc cet appareil que Fatofo a sur lui. Pour ce faire, il commet l'une de ses filles à aller récupérer la télécommande avec son frère. Vu qu'il hurle vainement le (...)
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don Port
