Gnamien Konan a reçu les associations d'étudiants. Il a promis d'étudier leurs revendications.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, recevait, le 13 février, à son cabinet, au Plateau, le Collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire (Cegept-CI). L’objectif, passer en revue les revendications des différentes associations que compte ce collectif, afin d’avoir une année académique sans heurt.

Avant d’examiner leurs doléances, le ministre a appelé les apprenants à abandonner les luttes syndicales. « Ne passez pas votre temps à revendiquer. Pendant que vous jouez aux délégués d’association, vos amis étudient et avancent », a-t-il rappelé. Il les a invités à travailler d’arrache-pied, quelles que soient les difficultés rencontrées, pour se faire une place au soleil. « Malgré la dureté de la situation, la limitation des ressources, etc., votre devoir est d’étudier car l’université n’est qu’un passage pour votre insertion professionnelle. Donc ne faites pas des difficultés de l’institution, vos problèmes personnels », a
ajouté le ministre.

Pour Gnamien Konan, c’est lorsque la formation dans les universités garantira l’obtention d’un emploi qu’il sera satisfait. Pour cette raison, ses
collaborateurs et lui activent, selon lui, des partenariats avec le secteur privé pour disposer d’atouts nécessaires. Car « les responsables d’université seront évalués à partir de leurs capacités à former des diplômés qui trouvent du travail », a-t-il précisé.

Il a, en outre, évoqué la mise en place d’infrastructures pouvant faciliter l’accès aux Travaux dirigés (Td) et aux cours aux étudiants, via Internet, en plus des cours dispensés parce que « nous voulons, dans un bref delai, que le passage de la licence au master ne dure que 5 ans ».

Quant aux revendications des associations, notamment la réduction des frais d’inscription en master II en droit et sciences économiques et gestion, dans les grandes écoles et de la carte biométrique, Gnamien Konan rassure : « J’enverrai mes collaborateurs faire le constat sur le terrain et je vous convoquerai, dans les prochaines semaines, pour vous faire le retour ».

HERVÉ ADOU