Les enlèvements d'enfants inquiètent à Abidjan. Il ne se passe pas de jour sans qu'on n'apprenne la disparition d'enfants.
A ce sujet, d'ailleurs, la psychose commence à gagner les populations. Le samedi 24 janvier 2015, il y avait des mouvements dans des quartiers à Abidjan. A Port-Bouët, précisément à Gonzagueville, trois individus qui tentaient d'enlever une fillette, surpris par une dame qui s'est mise à crier au secours, se sont fondu dans la nature. Du coup, tous les enfants n'étaient plus libres de leurs mouvements. Ils étaient enfermés dans les cours, pour celles dotées de portails. « A l'école, la maîtresse nous a dit que si nous ne connaissons pas quelqu'un et qu'il nous appelle, de courir pour aller à la maison. Elle a dit que s'il nous donne aussi des biscuits ou bonbons, de fuir », a fait savoir un enfant des classes maternelles, à ses parents.
Dans l'après-midi, lorsqu'un coup de fil apprenait à une dame que des voleurs ne se cachaient plus pour enlever les enfants, dans les communes, les parents, en même temps qu'ils se partageaient les informations, trouvaient des stratégies pour que leurs enfants puissent aller à l'école et rentrer à la maison sans être inquiétés. Il a été également question de ne plus envoyer les enfants, loin des domiciles, la nuit. « Mes enfants sont inscrits dans une école qui n'est pas loin d'ici. Mais depu (...)
Lire la suite sur Soir Info
don Abidjan Port information enlèvement

