Dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 août 2025, le nommé Prao Kouaou John Alex, instituteur à Neounoufla, relevant de l'IEPP Seïtifla, dans la DRENA de Daloa, a été sauvagement tabassé par des jeunes dans la cour de l'école du village au point où il a perdu connaissance. Son tort est d'avoir conseillé à ses bourreaux de ne pas transformer l'école en fumoir.
Le calme habituel du village de Neounoufla, dans le département de Vavoua, a été brisé dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 août 2025 par un acte de violence d’une extrême gravité. Prao Kouaou John Alex, directeur adjoint de l’école primaire et instituteur de CP1, a été sauvagement agressé par des jeunes drogués. Il lutte actuellement contre la mort au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de locale">Bouaké, après avoir été violemment agressé par un groupe de jeunes sous l’emprise de stupéfiants.
Les circonstances
Selon des témoins, tout a commencé vers 23 heures. L’enseignant, qui réside dans l’enceinte de l’école du village, surprend dans la cour un groupe de jeunes occupés à fumer de la drogue. Fidèle à son rôle d’éducateur et soucieux de préserver le caractère sacré du lieu, il leur demande calmement d’aller s’adonner à cette activité ailleurs. Un conseil qui, au lieu d’être entendu, est interprété comme une provocation par les consommateurs déjà en état d’ivresse.
Les esprits s’échauffent rapidement. L’instituteur, solide de corpulence, parvient d’abord à repousser ses assaillants. Mais la situation bascule quand l’un d’entre eux saisit un chevron muni d’une pointe. Dans un geste d’une rare violence, il frappe à plusieurs reprises l’enseignant à la tête. L’un des coups, particulièrement violent, atteint directement le crâne et provoque une lésion cérébrale. Prao Kouaou s’effondre, inconscient, pris de convulsions et baignant dans son sang.
L’un d’entre eux alerte le fils d’un autre enseignant du village
Conscients de la gravité de l’acte, certains membres du groupe prennent la fuite. L’un d’entre eux alerte le fils d’un autre enseignant du village. Accompagné de quelques habitants, celui-ci se précipite sur les lieux. Ils découvrent la victime dans un état critique. Transporté d’urgence au centre de santé local, l’instituteur ne montre aucun signe d’amélioration.
Devant l’urgence médicale, il est transféré à Vavoua, puis à Daloa, sans que son état ne se stabilise. Les médecins décident alors de l’orienter vers le CHU de Bouaké, où un plateau technique plus avancé pourrait permettre de sauver sa vie.
La consternation à Neounoufla
L’annonce de cette agression a semé la consternation dans tout le villag (...)
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