L'inhumation du président des jeunes de Bécédi Brignan, N'cho N'cho Whilly Nathanaël dit Papa Whilly ''El Tigré'' s'est déroulée, ce samedi 24 mai 2025, dans une ambiance électrique, à Bécédi-Brignan.

Le village de Bécédi-Brignan, dans le département d’Adzopé, a été le théâtre d’un événement aussi mystérieux que bouleversant, ce samedi 24 mai 2025. Alors que la population s’apprêtait à conduire à sa dernière demeure N’cho N’cho Whilly Nathanaël, alias Papa Whilly ‘’El Tigré’’, président des jeunes de la localité, l’inhumation a viré à la confusion, alimentant rumeurs, cris et soupçons.

Une scène inhabituelle au cimetière

Décédé récemment à la suite d’un mal de ventre selon des sources sur place, le jeune leader communautaire devait être enterré ce samedi après des obsèques entamées la veille dans le calme et le recueillement. Mais contre toute attente, au moment où le cercueil devait être descendu dans la tombe, une scène des plus inhabituelles s’est produite : les porteurs du cercueil, visiblement sous l’emprise d’une force qu’ils disaient incontrôlable, ont fait demi-tour pour ramener la dépouille au cœur du village.

N'cho N'cho Whilly Nathanael dit Papa Whilly El Tigré

L’émotion s’est rapidement muée en panique. Les cris ont fusé. Les anciens ont aussitôt interprété cet acte comme un signe des ancêtres. Dans la tradition locale, lorsqu’un cercueil « refuse » d’entrer dans la tombe, cela est perçu comme la manifestation d’un mécontentement du défunt ou une révélation selon laquelle la mort n’est pas naturelle. Une telle scène, rare, est souvent considérée comme le prélude à la vérité cachée.

Plusieurs porteurs, aveuglés par les gaz, ont lâché brièvement le cercueil, avant de le reprendre en hâte et de poursuivre leur chemin vers le village

Malgré la présence des forces de l’ordre, le climat s’est tendu. Elles ont tenté de disperser la foule à l’aide de gaz lacrymogènes. Mais loin de calmer les esprits, cette intervention a aggravé la situation. Plusieurs porteurs, aveuglés par les gaz, ont lâché brièvement le cercueil, avant de le reprendre en hâte et de poursuivre leur chemin vers le village. Des jeunes et des femmes, en larmes ou en transe, ont lancé des accusations à peine voilées.

Selon plusi (...)

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