Bazié Esaïe, le père de Bazié Wilfried Samuel décédé, le mercredi 10 juillet 2024, à la suite d'une chute du 3ème étage d'un bâtiment de la Cité universitaire de Port Bouet 2, a fait des révélations sur la mort tragique de son fils.
Le décès tragique de Bazié Wilfried Samuel, survenu le mercredi 10 juillet 2024, à la suite d’une chute du 3ème étage d’un bâtiment de la Cité universitaire de Port Bouet 2, a suscité beaucoup d'émoi et de spéculations. Bazié Esaïe, le père du défunt, a partagé des détails poignants et a fait la lumière sur les circonstances entourant la mort de son fils, espérant rétablir la vérité face aux nombreuses rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Bazié Wilfried n’était pas étudiant, il avait le niveau 3ème
Bazié Wilfried Samuel, contrairement à ce qui a été largement diffusé, n'était pas étudiant. Son père a clarifié ce point dès le début de l’entretien téléphonique avec Linfodrome. ‘’Bazié Wilfried Samuel est mon troisième fils. Il avait le niveau 3ème, donc il n’était pas étudiant comme l’ont fait croire plusieurs informations sur les réseaux sociaux’’, a-t-il précisé.Â
Le samedi 6 juillet 2024, Bazié Wilfried Samuel a contacté son père, planteur à Gagnoa, pour lui faire part de ses ennuis de santé. Son fils se trouvait alors chez son demi-frère à la Cité Universitaire de Port Bouet 2. ‘’J’ai donc appelé son demi-frère pour lui dire de le soutenir et que je viendrai le lundi 8 juillet 2024 à Abidjan’’, raconte Bazié Esaïe.
Nous avons mangé et le lendemain mardi, nous sommes partis à l’hôpital, au CHU de Treichville
Le lundi 8 juillet, après un long voyage marqué par les embouteillages à Abidjan, Bazié Esaïe est arrivé à la cité universitaire aux alentours de 16 heures. ‘’Il était content de me voir. Nous sommes rentrés et nous avons causé. Comme il faisait nuit, on a payé un poulet et demi, avec ses amis. Nous avons mangé et le lendemain mardi, nous sommes partis à l’hôpital, au CHU de Treichville’’, poursuit-il.
Au CHU de Treichville, les médecins ont conclu que Bazié Wilfried Samuel était fatigué et avait besoin de repos. Ils lui ont administré des injections et ont conseillé à son père de le ramener à la cité universitaire après la dernière injection qui le ferait beaucoup dormir. ‘’Effectivement, après l’injection, il a commencé à dormir. On l’a mis dans le taxi et nous sommes revenus à la cité de Port Bouet 2, aux environs de 19 heures’’, se remémore Bazié Esaïe.
Un sommeil qui fait peur
Le père raconte que son fils s'est endormi profondément. ‘’Moi-même, j’ai eu peur. Je me suis posé la question de savoir c’est quel genre de sommeil. J’ai envoyé son demi-frère pour acheter de l’attiéké, un poulet et des jus pour qu’il en mange à son réveil. Nous avons mangé notre part et gardé la sienne. Il a dormi jusqu’au lendemain mercredi 10 juillet à 8h05", relate-t-il.
Au réveil, Bazié Wilfried Samuel a mangé et bu de l'eau ainsi que du jus gardé pour lui. Son père a alors appelé un pasteur pour prier pour lui avant leur départ à l’hôpital d'Adjamé. ‘’Quand le pasteur priait, mon fils répondait au téléphone ‘’amen’’. Je me suis dit que sa santé s’était améliorée’’, affirme Bazié Esaïe.
Il ne s’est donc pas jeté du 3ème étage comme on pourrait le croire
Malheureusement, le jeune homme somnolait encore alors qu'ils descendaient les escaliers de la cité universitaire. ‘’Il ne s’est donc pas jeté du 3ème étage comme on pourrait le croire. C’est en descendant des escaliers de la cité universitaire qu’il a fait la chute. En fait, il somnolait encore’’, explique son père.
Après la chute, Bazié Esaïe a rapidement cherché de l'aide et a insisté pour un transfert rapide au (...)
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