Le Niger est toujours plongé dans l'inconnu. L'ultimatum de la Cédéao expire demain, dimanche 6 août. Les États-membres se préparent à une éventuelle intervention militaire dans le pays. Pendant trois jours et jusqu'à hier, vendredi, les chefs d'état-major étaient réunis à Abuja, au Nigeria, pour définir le profil d'une « éventuelle intervention » armée.
Il semble que la force soit prête. Il s’agit en fait de la force d’attente, validée en décembre dernier, à la conférence des chefs d’État de la Cédéao. Un contingent d’abord pensé pour le maintien de la paix et pour la lutte contre le terrorisme, mais dans le cas du Niger, ces soldats devraient avoir un mandat robuste, incluant donc l’usage de la force, avec des actions offensives autorisées.
Le dispositif doit passer par terre, par mer et par air, même si, selon un participant, les opérations de terrain pourraient être plutôt ciblées dans un premier temps.
Ce samedi 5 août, chaque chef d’état-major présent à Abuja doit présenter le plan d’intervention au président de son pays car, rappelons-le, ce sont les chefs d’État qui décideront, au final, de déclencher l’opération.
Rôle majeur du Nigeria
Concernant les moyens militaires et le nombre de soldats qui pourraient être envoyés, c’est du domaine du secret défense, pour l’instant. Cependant, le Nigeria devrait avoir un rôle majeur dans l’opération et pourrait en prendre le commandement.
La Côte d’Ivoire serait aussi une force essentielle même si, selon une bonne source, « Abidjan espère jusqu’à la dernière minute une solution à l’amiable » avec les putschistes nigériens.
Le Bénin et le Sénégal participeraient également et la liste pourrait s’allonger. Ceci étant, cette opération ne fait pas forcément l’unanimité. Même s’il n’appartient pas à l’organisation sous-régionale, le T (...)
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