L'ombre imminente d'une intervention militaire de la CEDEAO au Niger suscite des inquiétudes quant à une escalade vers un conflit régional plus vaste. Un conseiller influent du Président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, prévient que toute tentative d'intervention pourrait déclencher un état de guerre généralisé à travers l'Afrique.
Antinekar al-Hassan, conseiller politique de Bazoum, a exprimé ses craintes concernant une éventuelle opération militaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Niger. Selon lui, une telle intervention pourrait avoir des répercussions dramatiques bien au-delà des frontières du Niger.
"Il est peu probable que la CEDEAO commette l'erreur de recourir à une intervention militaire au Niger, car cela pourrait déclencher une spirale de guerre affectant l'ensemble du continent africain", a prévenu M. al-Hassan.
Opposition catégorique à une intervention
Le conseiller de Bazoum s'oppose clairement à toute intervention militaire dans son pays. "Nous rejetons fermement les interventions militaires étrangères, et nous sommes également opposés à toute tentative d'intervention armée au Niger", a-t-il affirmé.
Mobiliser et de déployer la "Force en attente de la CEDEAO en vue de rétablir l'ordre constitutionnel au Niger"
Le 30 juillet, la CEDEAO avait émis un ultimatum exigeant que le CNSP rétablisse l'ordre constitutionnel et réinstaure le Président déchu dans les plus brefs délais. En cas de non-respect de cette injonction, l'organisation envisageait une intervention militaire.
Une perspective rejetée avec fermeté par des acteurs clés tels que le Mali, le Burkina Faso et la Russ (...)
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