En 2006, le jeune Didier Lasme Grah est mis aux arrêts car il est le principal suspect du meurtre de sa petite amie. Depuis lors, il n'a jamais été jugé jusqu'à l'alerte de Pulchérie Gbalet en mars 2022.
Dans le courant de juin 2006, la Côte d’Ivoire est émue par le meurtre d’une jeune fille. Les forces de l’ordre mènent les enquêtes et jugent utile de mettre aux arrêts Didier Lasme Grah, le petit ami de la défunte qui est considéré comme le principal suspect.
Le prévenu est libéré à la faveur de la crise post-électorale mais se rend quelque temps après
Une fois à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), le jeune Didier ne sera jamais présenté à un juge. Pendant la crise post-électorale, les prisons sont éventrées et les détenus sont libérés en mars 2011. Comme bon nombre de prisonniers, Grah Didier est libéré et quand la situation sécuritaire est redevenue normale en Côte d’Ivoire, il s’est lui-même rendu à la Maca pour être incarcéré à nouveau. C’était une manière pour lui de dire qu’il ne se reproche rien et s’il doit recouvrer la liberté, il faudrait que ce soit au terme d’un procès sanctionné par son acquittement.
Le rôle joué par Pulchérie Gbalet, la véritable leader de la société civile ivoirienne
De mars 2011 à 2022, il sera une fois de plus, oublié par l’administration pénitentiaire. C’est la présidente de Alternative Citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet qui va divulguer cette histoire au grand jour. C’est à partir de cet instant que les instances judiciaires décident enfin d’ouvrir un procès pour juger Grah Didier. « Il a été arrêté en juin 2006 pour l’assassinat de sa copine. Comme il n’ (...)
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