Faits divers

Yopougon : Attaque à la machette sur le parlement Nady Bamba, les Agoras dans le collimateur ?

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Les Agoras et Parlements de Côte d'Ivoire le 06 juillet 2024 au Parlement Réflexion pour parler de leur redynamisation.

Le parlement Nady Bamba de Yopougon Gesco a été la cible d'une attaque à la machette le jeudi 11 juillet 2024 aux alentours de 22h. Des jeunes supposés proches du parti au pouvoir sont accusés d'avoir mené l'assaut.

Quelques militants et sympathisants du parti de Laurent Gbagbo habitant ce quartier excentré du nord d’Abidjan s’y étaient rassemblés pour échanger sur l’actualité politique. Mais aux alentours de 22h, le Parlement Nady Bamba de Yopougon Gesco a été la cible d'une violente attaque à la machette. Selon les témoignages recueillis sur place, des jeunes proches du parti au pouvoir seraient à l'origine de cette agression.

« La scène s'est produite à 21h55min. Toutes les chaises que Stéphane Kipré (cadre du PPA-CI) a données ont été cassées. Ils ont emporté la sonorisation et machetté certains militants », témoigne un témoin de l'attaque.

Pour l'heure, aucun bilan n'a été communiqué concernant les éventuels blessés ou morts. 

Des lieux de libre expression

Cet incident intervient dans un contexte de tensions croissantes, alimentées par des avertissements récents de la presse proche du RHDP contre un possible "retour des agoras et parlements", symboles de l'ancien régime de Laurent Gbagbo.

Ces avertissements suggèrent que le Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) pourrait réveiller ses "monstres" à travers ces espaces de discussions politiques, perçus par certains comme des foyers de contestation. Dans la perspective des élections présidentielles de 2025, le parti de Gbagbo a en effet procédé à la ‘’redynamisation des Parlements et Agoras’’, le 6 juillet dernier.

Les parlements et agoras sont des lieux de libre expression qui ont connu leur apogée dans les années 2000. Ces espaces permettaient aux populations d’échanger sur les questions brûlantes de la vie politique.

Avec l’éclatement de la rébellion en 2002, ces lieux de discussion publique se sont multipliés à Abidjan et dans les autres agglomérations du Sud de la Côte d’Ivoire, à l’initia (...)

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