Faits divers

Angré / Le fils d'un Colonel de l'Armée et le garde du corps d'une autorité militaire arrêtés
L'amante du défunt citée dans le crime

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(Photo d'archives)

Dans notre parution du jeudi 3 mars 2016, nous évoquions un crime crapuleux, commis dans la nuit du lundi 29 février au mardi 1er mars 2016, à la cité Sagecim, à Angré-8ème Tranche.

Et la victime, Gbogou Florent, 37 ans, était le comptable de la clinique médicale « Notre Dame de l'incarnation », sise à la Riviera-Palmeraie. L'homme avait été sauvagement tué à son domicile, par des individus qu'il semblait apparemment connaître. Vu que la porte de son  appartement n'avait pas été défoncée. Et la nuit du crime, comme on l'indiquait dans notre parution, une jeune fille et un jeune homme avaient été aperçus, sortant du logis dans lequel le lendemain, on découvrira le corps, dans un état affreux, du pauvre Gbogou Florent. Et des témoins avaient même vu la fille, le jeune homme et un autre, monter à bord de la voiture de la victime et quitter les lieux au plus vite. Il s'agissait d'une Nissan de type « Infiniti », immatriculée 847 FH 01. Apparemment, l'affaire semblait dans la poche pour les tueurs. Gbogou Florent est mort, ils l'ont tué et avec l'heure tardive à laquelle les choses se sont passées, difficile d'avoir de leurs traces. Mais ces suppôts de Satan oublient que le sang humain ne se verse pas impunément. C'est la loi de la nature. C'est ainsi qu'une piste, une très bonne d'ailleurs, viendra s'ouvrir aux enquêteurs de la police. De fait, expliquent nos sources, le samedi dernier, soit le 5 mars 2016, les flics reçoivent une importante information de laquelle devrait certainement  partir tout l'éclairage de cette affaire. L'information fait état de la présence du véhicule du comptable assassiné, au sein même de l'ancien camp militaire d'Akouédo. Les flics s'y rendent immédiatement. Et effectivement, le véhicule de Gbogou Florent y est. En dépit de la modification de la plaque d’immatriculation, le véhicule est parfaitement identifié. Mais qui l'a conduit jusque dans ce camp militaire ? Les enquêteurs ne tardent pas à le savoir. Ils remontent au jeune Joël D., étudiant et fils d'un colonel de l'Armée. On apprend que pour faire perdre toute trace du véhicule du défunt, il en a arraché la plaque d'immatriculation d'origine, pour placer la plaque d'immatriculation militaire des véhicules de son père. Joël D. est immédiatement interpellé. Interrogé, on apprend que la nuit des faits, sa sœur aînée avait rendez-vous avec Gbogou Florent, le comptable dont elle est la petite amie. Et elle lui a demandé de l'accompagner chez ce dernier, à la cité Sagecim, à Angré-8ème Tranche. Et c'est au moment où ils sortaient de l'ancien camp militaire d'Akouédo où ils habitent avec leur père, qu'ils rencontrent le nommé Ouattara, soldat de première classe et garde du corps d'une importante autorité militaire de l'Armée. Et une fois chez Gbogou Florent, après les civilités, sa sœur et son homme s'éclipsent dans la chambre de ce dernier. Les laissant dans le salon. Toujours, au dire de l'étudiant, le militaire Ouatarra qui tombe d'admiration devant l'impeccable décor de la maison, con (...)

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