Chantre chrétienne depuis quelques années, comment est née cette vocation ?

Cette vocation m'est venue par un appel parce qu'au départ la chanson ne me disait pas grand'chose. Mais plus tard, des pasteurs m'ont fait comprendre que j'étais appelée à chanter pour Dieu. Puis, j'ai commencé à recevoir au fil du temps des inspirations en chansons et finalement j'ai décidé de me lancer à fond dans cette vocation.

C'est un univers qui t'étais prédestinée alors ?

Effectivement, c'était déjà prédestiné, déjà tracé et donc je suis dans ma voie. En plus, je suis fille de prédicateur donc quoi de plus normal si je suis chantre ? (Rire).

Et depuis combien de temps ça dure, cette vocation de chantre ?

Depuis petite, je chantais à l'église déjà mais c'est à partir de 2010 que l'idée de faire un album est venue. Par la grâce de Dieu, mes œuvres se comportent très bien. J'ai eu à faire plusieurs tournées dans la sous-région. Également, l'autre aspect positif est qu'il y a eu plusieurs témoignages lorsque les gens écoutent mes chansons. Des personnes sont touchées, d'autres même reçoivent des miracles au travers de mes chansons. À Lomé par exemple, une de mes chansons qui parlait d'amour a permis à un couple en séparation de se réconcilier. Une autre personne qui était désespérée de la vie a pu reprendre confiance après avoir écouté ma chanson et les jours qui ont suivi toutes ses affaires ont été débloquées. Même en Europe, certaines personnes m'ont appelé pour rendre des témoignages après avoir écouté mes chansons. Avec mon nouveau single « Enfant ne pleure plus », les témoignages sont nombreux. Je reviens de tournée de Lomé où j'ai reçu des témoignages émouvants. À travers cette chanson, en fait, les personnes en détresse retrouvent la joie de vivre. En gros, mes chants apportent le bonheur autour de moi.

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Et si on parlait de ta discographie ?

J'ai sorti « Sujet de gloire » qui est un album, après il y a eu le single « Dis seulement un mot », « Environne-moi » et enfin mon nouveau single « Enfant ne pleure plus ».

As-tu eu à faire des collaborations avec des chantres ivoiriens ?

Oui, mais à l'extérieur. En Côte d'Ivoire, dans l'univers des chantres, il n'y a pas d'amour, il n'y règne que de la jalousie. C'est pourquoi, je préfère plus évoluer en solo. Parce que chaque fois que je décide de m'ouvrir, j'ai récolté de la déception. Entre nous chantres, la communication ne passe pas bien.

Comment ça, la jalousie règne dans l'univers des chantres ?

Moi-même, cette situation me surprend parce que je me dis que normalement entre nous le courant devait passer assez vite. J'ai été dénigrée à plusieurs reprises par des chantres. C'est vraiment malheureux de voir qu'entre nous il y a la jalousie, le dénigrement.

Pourtant on te sentait très proche de O'Nel Mala qui était pratiquement un coach pour toi ?

Ça aussi c'est une autre paire de manche. Je dois préciser une chose. Dans le milieu de chantre, il y a plusieurs types de personnes. Il y a ceux qui jalousent, ceux qui dénigrent, mais il y a aussi ceux qui draguent. Et sur ce point de drague, je ne vais pas mâcher mes mots, O'Nel c'est un homme qui aime beaucoup les femmes, un homme qui drague et c'est à cause de son péché-là que j'ai dû me retirer de lui à un moment donné. J'étais avec lui parce que je voulais qu'il me coache mais à un moment donné, il a commencé &agrav (...)

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