Bastonnade d'une sage-femme au CHU de Yopougon: Les agents de la santé exigent la condamnation de l'agresseur
La ministre interpellée


Les agents de la santé mobilisés appellent la ministre à condamner vertement cette énième agression (Photo M.A.)
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 27 avr. 2016
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L'affaire de l'agression d'une sage-femme du service de pédiatrie médicale 1 du Chu de Yopougon pourrait provoquer des mouvements de grève dans les hôpitaux publics si rien n'est fait pour désamorcer la bombe.

Lundi 25 avril, médecins, infirmiers, sages-femmes, garçons et filles de salles ont donné le ton au cours d'un sit-in de protestation contre l'insécurité dans les Chu et hôpitaux publics, tenu au parking du Chu de Yopougon. Ce sont des agents de la santé très remontés,  en blouses blanches pour certains  et roses pour d'autres, qui ont bruyamment protesté contre la relaxation du père du malade défunt, le sieur Yapo, qui était aux mains de la police. La Coordination des syndicats du personnel soignant de la santé a exigé la mise aux arrêts de l'agresseur, le dépôt de la plainte du Chu et de la victime contre le sieur Yapo, la poursuite de la procédure judiciaire afin qu'il subisse la rigueur de la loi. Les agents de la santé  exigent la déclaration officielle de condamnation de cette ultime agression par la tutelle, ainsi que la prise en charge par le Chu des frais de santé de la victime de l'agression, Sanogo Mariam, sage-femme diplômée d'État, encore sous le choc. Par ailleurs, le personnel soignant  revendique le renforcement de la capacité ''réactive'' de la société de gardiennage  au service dans ce centre hospitalier universitaire. En plus, la prise de dispositions globales de sécurisation du personnel de santé dans les hôpitaux publics est réclamée. « Si rien n'est fait, nous allons arrêter le travail », ont menacé les agents de la santé. Car, ont-ils fait savoir '' le relaxe de l'agresseur par la police , depuis le vendredi 21 avril 2016, remet en cause les engagements d'apaisement du directeur général du Chu  vis-à-vis du  personnel. Ils ont qualifié cette décision de deux poids, deux mesures, au détriment des agents qui ont toujours été traités sans ménagement et avec célérité. « Nous  subissons des arrestations, des procès et des condamnations quand nous sommes en faute », ont-ils dénoncé. L'autre motif de mécontentement est relatif au mutisme de la direction générale du Chu de Yopougon et du cabinet du ministre de la Santé et de l'hygiène publique depuis la libération précipitée de l'agresseur du personnel de cet hôpital. « 
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