Frontière Côte d'Ivoire-Ghana : Affrontements sanglants entre populations et FRCI
5 heures de tirs nourris
2 morts et 19 blessés confirmés


Les affrontements sanglants entre populations et Frci ont fait 2 morts
  • Source: L'Inter
  • Date: jeu. 10 mars 2016
  • Visites: 4790
  • Commentaires: 0
Des heurts, d'une violence inouïe, ont éclaté dans la nuit du lundi à mardi 08 mars entre des populations d'Assuéfry principalement des producteurs de noix de cajou et des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) basée dans cette commune de la région du Gontougo, dans l'Est du pays.

Selon des informations recueillies sur place auprès de sources sécuritaires et de riverains et confirmées par Adjoumani Pierre Kouamé, président de la Lidho (Ligue ivoirienne des droits de l'homme) dont la section locale de Bondoukou était sur le terrain, les affrontements sanglants dont le bilan provisoire fait état de 2 morts et 19 blessés graves, ont débuté sous le coup de 18 heures le lundi 7 mars. A en croire nos sources, à ce moment-là, des jeunes surexcités se sont opposés à l'entrée dans la ville de plusieurs éléments des Frci venus à la rescousse de leurs camarades du détachement d'Assuéfry dont le départ était réclamé depuis le samedi dernier. Les manifestants ont même érigé des barricades et brûlé des pneus pour entraver l'accès au centre-ville et aux domiciles de riverains visiblement ciblés. «Plusieurs jeunes ont barré le passage aux Frci qui sont entrés dans ville du côté de Transua. Alors que le sous-préfet, Soho Sama, et les gendarmes de la ville étaient en négociation pour éviter que la situation dégénère, les premiers coups de feu sont partis. Puis, ce furent de tirs nourris qui n'ont cessé seulement qu'après 22 heures. Les Frci se sont même attaqué aux gendarmes qu'ils ont délogé avant de fusiller le véhicule du sous-préfet. Il s'en est suivi un cafouillage général. Alors que les Frci incendiaient les engins roulants saisis et supposés appartenir aux personnes dans leur viseur, des badauds se livraient à des pillages. A preuve, 3 de nos collègues fonctionnaires ont été molestés », a témoigné un habitant. A la question de savoir comment la localité a bien pu être le théâtre d'affrontements sanglants entre populations et Frci, nos informateurs ont fait savoir que tout est parti d'une affaire de trafic d'anacarde au Ghana

 

L'origine de la crise 

De manière récurrente, en effet, plusieurs paysans de la localité d'Assuéfry traversent la frontière pour écouler en territoire ghanéen leurs noix de cajou. Et ce, en raison des prix fixés dans ce pays voisin qui sont de 750 fr/kg contre 500 fr/kg sur le territoire ivoirien. Eu &ea (...)

Lire la suite sur L'Inter


paysans Côte d'Ivoire ville don local jeunes Bondoukou Adjoumani Ghana anacarde noix de cajou fonctionnaires affrontement formateurs information ivoirien




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour