Litige Ecobank-Thierry Tanoh : Les dessous du règlement à l'amiable
L'APBEF-CI se prononce


Le ministre Thierry Tanoh s’en sort avec une indemnisation de 7 milliards F cfa que devra lui verser Ecobank. (Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 22 fév. 2016
  • Visites: 4389
  • Commentaires: 0
Il aura fallu deux ans pour voir le litige financier qui oppose la banque panafricaine, Ecobank, et l'actuel ministre, Thierry Tanoh, secrétaire général délégué de la Présidence de la République, chargé des affaires économiques et financières, connaître son épilogue.

Un règlement à l'amiable portant sur une indemnisation de plus de 7 milliards F cfa que la banque consent à verser à son ancien directeur général. En effet, même si pour le ministre ivoirien, le montant des 7 milliards F cfa reste inférieur aux 13,5 milliards F cfa de préjudices financiers  prévus par les tribunaux du commerce d'Abidjan et  du travail de Lomé, l'expert-comptable s'en tire à bon compte et restaure ainsi son image mêlée et écorchée dans une question de mal gouvernance à la tête d'une des plus prestigieuses banques panafricaines.  De son côté, le conseil d'administration d'Ecobank transnational incorporated (Eti) a joué la carte de l'apaisement assortie d'une facture très salée. Mais  à la vérité, les deux parties ont été contraintes de trouver un règlement à l'amiable vu les conséquences que faisaient courir une procédure longue et budgétivore pour les deux camps.

Le ministre Thierry Tanoh avait-il vraiment le choix ? Pas vraiment, comme nous a laissé entendre un spécialiste du droit des affaires que nous avons approché. Pour notre interlocuteur, le risque d'une procédure judiciaire longue et harassante n'était pas fait pour arranger le ministre ivoirien, quand bien même il tenait le bon bout dans ce litige. L'intervention du Premier ministre et celle en dernier ressort du président de la République, après avoir été porté à la tête de la présidence de l'Uemoa, ont été des pressions supplémentaires sur le secrétaire général adjoint de la présidence, comme nous fait savoir notre source.

Pour Ecobank transnational incorporated (Eti), le choix d'un accord à l'amiable était l'ultime voie. En effet, la banque était  sous le coup d'une  procédure menée par l'équipe juridique de son ex-directeur  plaigna (...)

Lire la suite sur L'Inter


économiques Abidjan Uemoa ivoirien




Educarriere sur Facebook