Depuis la MACA : Des détenus de la crise post-électorale en colère contre le camp Sangaré - Ce qu'il reproche à cette tendance du FPI - Voici leur explosive lettre


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 20 août 2015
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De nombreux détenus de l'après crise post-électorale sont restés sans jugement depuis plus de 2 ans pour certains, tout cela dans une grande souffrance morale et matérielle.

De nombreuses personnes ont cru bon de parler de notre souffrance à notre place. Ce faisant, ils (elles) se sont effectivement livrés à un marchandage politique sur notre dos: qui de dénoncer, qui de condamner. Sans réelle amélioration de notre situation sociale ou judiciaire.

C'est lassés de tout ce bruit et de ces mensonges, mus par des calculs politiciens ou ambitions personnelles, que nous avons pris notre destin en main à travers une initiative spontanée qui a consisté à demander, nous mêmes, aide sociale et plaidoyer pour notre libération, et à exprimer publiquement notre volonté de prôner le pardon et l'apaisement pour aller à la réconciliation.

C'est le lieu de rappeler ici l'historique, depuis novembre 2014, de notre initiative au sein de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan et des autres Maisons d'arrêt et de correction de Côte d'Ivoire.

Novembre 2014-à mars 2015 : Création du groupe de contact de l'initiative d'apaisement et de réconciliation au sein des détenus de l'après crise post-électorale.

Mars 2015 : Rédaction d'un document de travail, support de l'initiative.

Avril 2015 : Obtention du soutien de l'administration pénitentiaire

Avril-à juin 2015 : Diffusion avec l'aval de l'administration pénitentiaire, de lettres de demande d'aide et d'assistance aux autorités gouvernementales, institutions, partis politiques, communautés religieuses, Conariv, Ambassade et Consulat de France, Nonce apostolique, Onuci.

15 au 30 avril 2015 : Rédaction d'un manifeste prônant le pardon, l'apaisement et la réconciliation, annoncé dans le document de travail, et collecte de 210 adhésions (par signature) auprès des 347 détenus de l'après crise post-électorale de toutes les maisons d'arrêt et de correction de Côte d'Ivoire.

11 mai au 19 juin 2015 : Diffusion de copies signées du manifeste prônant le pardon, l'apaisement et la réconciliation, vers les destinataires prévus : autorités gouvernementales,  institutions, partis politiques, communautés religieuses, Conariv, Ambassade et Consulat de France, Nonce apostolique, Onuci

2 juillet 2015 : Visite de Mme la Représentante de l'Onu.

3 juillet 2015 : Édition des extraits d'écrous des 210 signataires du manifeste

prônant l'apaisement par l'administration pénitentiaire à la demande du ministre de la justice

8 juillet 2015 : Collecte de 46 adhésions supplémentaires de détenus de l'après crise

post-électorale au manifeste prônant le pardon, l'apaisement et la réconciliation

8 juillet 2015 : Visite de Mme la Représentante de l'Onu.

15 juillet 2015 : Libération de 30 détenus de l'après crise post-électorale

Ce rappel historique, du travail de longue haleine apprécié de tous, accompli par les détenus, de leur seule initiative, hors de toute inféodation à un quelconque parti politique et sans qu'il n'ait été question d'aucun chantage ou pression de la part du gouvernement, est l'occasion de balayer certaines contre-vérités qui circulent à propos des détenus de l'après crise post-électorale.

Il apparaît clairement que notre initiative ne répond à aucun chantage ou marchandage. Quant à la libération récente des 30 prisonniers politiques, elle constitue bien la preuve que le gouvernement ne fait pas sourde oreille à notre initiative, bien au contraire. Il est également permis de constater  l'engageme (...)

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