Commune d'Abobo / Insécurité : 19 quartiers jugés dangereux


L'un des experts expliquant l'objectif des études menées.
  • Source: Soir Info
  • Date: mer. 12 fév. 2014
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Les études menées dans les quartiers précaires des 13 communes du district autonome d'Abidjan livrent progressivement leurs résultats. Après la commune de Marcory, c'était, le lundi 10 février 2014, au tour de la commune d'Abobo de faire le point sur ses quartiers spécifiques.

A la salle des conférences de la mairie d'Abobo, où s'est déroulé l'atelier de restitution diagnostique, les experts des cabinets retenus pour mener l'opération ont fait l'amer constat que la cité du maire Adama Toungara ne fait pas l'exception en la matière. Mieux, Abobo « La guerre » compte à elle seule 19 quartiers précaires dont Colatier, Sagbé 1 et 2, l'Ile verte, Kenedy, Agnissankoi, Bocabo et  Abobo Nany. La particularité de ces bidonvilles, c'est qu'ils sont, a reconnu l'un des experts, aussi dangereux les uns que les autres.

Dans ces zones, ont reconnu certains représentants de communautés, le taux de la criminalité est très élevé. Ce fort taux d'insécurité, ils l'ont mis au compte des « microbes » et du gang à la « Machette ». Deux gangs composés de gamins, qui depuis quelques mois sèment la terreur et la désolation sur leur passage dans les rues et autres ruelles de la commune la plus peuplée de Côte d'Ivoire. Il ne se passe pas de jour, sans que les membres de ces groupes armés ne fassent parler d'eux en ôtant la vie aux moins chanceux et en détroussant de leurs biens, les plus chanceux. A en croire des leaders communautaires, cette situation est favorisée par l'extrême pauvreté de ceux qui vivent dans ces quartiers. Les parents n'ayant pas de moyens pour subvenir à leurs besoins, regardent impuissants leurs enfants s'adonner au « gangstérisme ». Souvent même, a révélé une dame, ils se font complices en les encourageant. Leurs actes s'expliquent, a-t-elle poursuivi, par le fait que c'est à travers cette pratique barbare que ces enfants rapportent de l'argent à la maison pour les besoins de la famille.

A côté de ce phénomène qui est en train de gangrener la commune d'Abobo, il faut ajouter, comme l'ont expliqué la majorité des chefs communautaires, les difficul (...)

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