Cinq jours après « l'attaque » du poste frontalier de Noé, notamment, le bureau des Douanes, dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 février 2014, la thèse d'un « règlement de compte » entre des gros bonnets du trafic dans cette zone, est sur toutes les lèvres. Car, en faite d'attaque, il n'en était rien, selon des sources jointes sur place.
Il s’agissait d’une manœuvre d’intimidation opérée par des hommes en treillis militaires visant à faire passer de force leurs marchandises. Selon plusieurs sources sur place, un crépitement d’armes automatiques a déchiré le silence de la nuit noire à Noé le vendredi 7 février dernier aux environs de 2 h durant quelques minutes. Toute situation qui a contraint les populations sur le qui-vive, à se terrer jusqu’au petit matin. Plusieurs sources sur place, que nous avons contactées, affirment que c’est le domicile d’un officier du poste de douane frontalier, qui a subi les assauts de ces « hommes lourdement armés » qui en voulaient au douanier, réputé « très dur ».
De fait, depuis la mesure d’interdiction d’importation de produits prohibés, les hommes du Colonel Issa Coulibaly ( Dg des douanes) sont résolus à appliquer à la lettre, les décisions venues de la hiérarchie. C’est très souvent que les soldats de l’économie ivoirienne exerçant dans cette sphère frontalière, sont l’objet de pression et sont la cible d’attaque de la part d’hommes en tenues militaires, très souvent armés conséquemment pour faire respecter leur volonté. Les événements qui ont eu cours dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 février 2014, s’inscrivent dans le même schéma et la même logique. Des militaire (...)
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