A son arrivée lundi soir à Abidjan, Murielle Ahouré s'est prêtée aux questions des journalistes, suite à l'accueil chaleureux que les ivoiriens lui ont réservé à l'Aéroport International F.H.B.
« Je suis contente de ce que j’ai réalisé à mon premier championnat du Monde. Surtout après la petite déception des J.O- 2012. Je suis aujourd’hui la première africaine, vice champion de l’épreuve reine de l’Athlétisme, le 100 m. Ensuite, je suis revenue deux jours plus tard, pour finir encore 2è au 200 m. C’est extraordinaire et je suis fière de mes performances. Je suis contente de ce que j’ai accompli et contente pour l’accueil réservé par mes compatriotes. Je remercie tout mes compatriotes », a exprimé la double vice-championne du monde (100 et 200 m).Après les finales perdues aux J.O de Londres 2012 et les deux podiums des Mondiaux 2013 de Russie, la sprinteuse ivoirienne vise maintenant le haut du podium des J.O de 2016 au Brésil. « Triompher aux prochains J.O est mon objectif. Je me battrai pour remporter au moins une médaille d’Or pour toute la Côte d’Ivoire. Je travaille dure pour y arriver. Avec l’aide de Dieu, je vais atteindre cet objectif », a ouvertement avoué la dauphine de la Jamaïcaine Shelly Ann Friser-Pryce, médaillée d’Or du 100 et 200 m, devant l’ivoirienne, à Moscou en aout 2013.
Sa progression fulgurante qui a abouti à la performance remarquable aux Mondiaux de Russie, la double médaillée mondiale d’Argent la met au compte du travail et de la persévérance. « Je n’ai jamais baisser les bras. J’ai toujours fait le mieux que je peux. C’est vrai que les finales olympiques perdues à Londres en 2012 m’avaient un peu découragé, mais j’ai pris mon courage à deux mains pour surmonter tout ça, en continuant à travailler sans cesse. Ce qui m’a permis d’arriver à mon niveau actuel », a fait savoir la fille du Général Mathias Doué.
Auréolée de ces deux titres mondiaux, Ahouré est convoitée par les Etats-Unis d’Amérique et bien d’autres pays d’Europe qui voulaient la faire courir sous leur drapeau respectif. Mais l’athlète ivoirienne n’a pas été séduite par les chants de cygne extérieurs. « Je coure pour mon pays, la Côte d'Ivoire. C’est le choix naturel que j’ai fais. Je ne changerai pas de nationalité », a-t-elle répondu aux tentatives de l’enrôler.
Pour finir, la sprinteuse a souhaité que de nombreuses infrastructures puissent être réalisées partout en Côte d’Ivoire, afin de permettre à tous les jeunes qui veulent suivre ses trraces et réussir des performances plus tard, de le faire dans de bonnes conditions.
Alexis KOUAHIO
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