Le ministre de l'Education nationale et de l'enseignement technique, Kandia Camara, pour cette visite des centres, s'est fait accompagner de ses premiers partenaires que sont les responsables syndicaux. Il s'agit du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd), Mesmin Komoé, du Syndicat des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci), Ekoun Kouassi, Sga, et du Syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d'Ivoire (Sneppci), Gnelou Paul. La première étape de cette visite a conduit la délégation du ministre Kandia au lycée municipal d'Abobo. La forte pluie qui s'est abattue sur Abidjan n'a pas brisé l'enthousiasme des candidats. Les surveillants sont à leur poste et tout va pour le mieux.
Le collège Gaoussou Touré d'Anyama, seconde étape de cette visite, n'a pas connu ce même calme. Des candidats, sous la pression de l'enjeu des examens, ont eu des chocs émotionnels, notamment des cas de stress. La petite Gouly Ange Christelle en a fait les frais. Elle a été victime de palpitation. Elle n'a pu subir les épreuves de composition française. Au lycée moderne, le jeune Kamagaté Mamadou a, lui, piqué une crise d'épilepsie. Il a été tout de suite pris en charge par l'équipe du directeur du Programme national de santé scolaire et université (Pnssu), Dr. Kouyaté Karim.
Les sujets jugés abordables par les candidats portaient, en composition française, sur deux thèmes: « Le rôle des médias dans un pays qui sort de crise » et « La culture du ddésordre ». Et la dictée, un texte extrait du roman « Le ventre de Paris », d'Emile Zola.
JEAN PRISCA
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