Une nouvelle ère s’ouvre pour la Côte d’Ivoire. Elle se dessine avec des engagements forts du Président de la République. Le pays s’appuie sur des acquis solides, un potentiel énorme pour poursuivre sa transformation et l’accélération de son développement.

Le Président de la République, Alassane Ouattara a prêté serment le 8 décembre pour un nouveau mandat de cinq ans. La vision reste claire et les ambitions tout aussi fortes. « Au cours des cinq prochaines années, nous poursuivrons la construction d’une grande Côte d’Ivoire audacieuse, productive, innovante », a-t-il indiqué.

Cette vision passe par le renforcement de la stabilité et de la paix dans « une sous-région fragile où les menaces terroristes persistent, se transforment, se numérisent ».

Pour répondre aux défis sécuritaires du pays, plusieurs réformes et actions ont été menées. Dans le secteur de la défense, le bilan gouvernemental 2011-2025, rappelle entre autres réalisations, la construction et l’équipement de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) de Jacqueville, la construction et l’équipement en 2022 de 08 bases pour hélicoptères (Boundiali, Bouna, Guiglo, Grand-Béreby, Kong, Téhini, Touba et Tengréla).

Et si le pays est décidé à assurer la sécurité à ses frontières, il reste toutefois fidèle à sa philosophie « une Côte d’Ivoire, amie de tous et ennemie de personne », a relevé le Président Alassane Ouattara. C’est cet environnement stable et paisible qui rend possible la mise en œuvre des nouvelles ambitions : une économie tournée vers la transformation locale et la créativité de sa jeunesse et de sa culture ; des infrastructures énergétiques, numériques et de transport plus compétitif ; une agriculture moderne et souveraine ; une industrie plus performante, un secteur privé plus conquérant, avec des champions nationaux qui s’affirment davantage. Et dans chacun de ces secteurs, le gouvernement est déjà à la tâche et d’importants efforts ont été faits.

Concernant le secteur agricole par exemple, le gouvernement a mené depuis 2011, une réforme en profondeur de la gouvernance agricole afin de moderniser les filières, renforcer la transparence et garantir une rémunération plus équitable aux producteurs. Premier pourvoyeur d’emplois et moteur des exportations, ce secteur a contribué à la stabilité sociale, à la réduction de la pauvreté en milieu rural et à la sécurité alimentaire.

Sur la période 2011-2024, le gouvernement s’est aussi engagé à positionner la Côte d’Ivoire comme le hub énergétique de la sous-région et à faire du secteur minier le deuxième pilier du développement. Le secteur des mines enregistre un essor significatif. En effet, de 2011 à 2024, le pays est passé de 03 à 22 mines, soit 19 nouvelles mines, soit une hausse de 633%. La production d’or brut de l’année 2024 est 59,124 tonnes contre 12,35 tonnes en 2011 soit une hausse de 378,7%. La production de pétrole en 2024 était de 44 139 barils par jour contre une production de 33 989 barils par jour en 2011, soit une hausse de la production de 29,86%.

Ainsi, les progrès sont notables dans la plupart des secteurs clés et facilitent la construction d’une « grande nation unie, solidaire et prospère : une Nation où chaque citoyen compte, où les femmes et les jeunes sont de véritables acteurs du développement ». Le pays peut compter sur des indicateurs économiques au vert depuis 2011. Avec une croissance réelle du PIB de 6,5% en 2025, de 6% en 2024. Il était de -6,6% en 2011. Le PIB par habitant prix courant (en milliers de FCFA) est passé de 817 en 2011à 1 663 en 2024 pour s’élever à 1 772 en 2025.

Les performances économiques ont favorisé la prise de mesures sociales fortes. Avec un meilleur accès aux services sociaux de base à travers différents programmes en faveur des couches défavorisées. D’importants investissements ont permis d’accélérer la mise en œuvre de nombreux projets à caractère social pour réduire le taux de pauvreté en améliorant significativement le quotidien des populations aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale.

CICG