Affaire ''Une institutrice en état de grossesse et son fils égorgés à Gbatongouin'' : Ses collègues parlent…


L'institutrice Kéké Loyoh Christelle Flavie a été retrouvée égorgée
  • Source: linfodrome.com
  • Date: mar. 21 nov. 2023
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En attendant de retrouver G.B.A.B, le suspect numéro 1 qui aurait été l'une des dernières personnes à avoir rendu visite, le samedi 18 novembre 2023, à dame Kéké Loyoh Christelle Flavie et son fils Kouamé Kouassi Moyé Stéphane Samuel, les collègues de l'institutrice décédée la présentent comme une femme sans histoire.

L'assassinat de l'institutrice Kéké Loyoh Christelle Flavie, 35 ans, enseignante à l'Epp Gbatongouin 2 et de son fils Kouamé Kouassi Moyé Stéphane Samuel, 7 ans, élève en classe de CE1, continue de défrayer la chronique. En attendant de retrouver le suspect numéro 1, un enseignant en fuite, les collègues de la défunte la présentent comme une dame aimable sans histoire.

Les confidences de ses collègues

Certains se sont confiés à notre correspondant à Man qui s'est rendu à Gbatongouin après l'annonce de la triste nouvelle. Selon le directeur de l'Epp Gbatongouin 1, voisin de l'institutrice depuis 2 ans, Kéké Loyoh Christelle ‘'n'a pas de querelle avec quelqu'un''. ‘'C'est une femme qui est très bien'', a-t-il dit, avant d'ajouter que ‘'On mène un bon voisinage''.

Il raconte que toute la journée du samedi 18 novembre 2023 jusqu'à 13 heures, il était à Gbatongouin, avant de se rendre à Man. Mais bien avant de se rendre dans la capitale de la région du Tonkpi, le voisin affirme avoir signalé à l'institutrice qu'il se rendait à Man. ‘'Je suis passé lui dire que je vais à Man, parce que j'ai mes enfants qui sont là'', a-t-il dit.

Je suis revenu le dimanche aux environs de 19 heures. Je constate que chez elle, tout est noir

N'a-t-il pas remarqué d'anomalie à son retour de voyage ? ‘'Je suis revenu le dimanche aux environs de 19 heures. Je constate que chez elle, tout est noir. Je me suis dit que comme je suis parti à Man, elle a dû demander une autorisation pour aller aussi à Man ou au village. A ma grande surprise, ce matin, on a salué le drapeau. Quand on a fini, elle était toujours absente'', a-t-il souligné.

La suite ? ‘'C'est là que notre directeur en second a dit qu'il faut qu'on casse la porte pour voir. On a cassé la fenêtre et on rentre pour voir et on a constaté que notre collègue et son fils sont décédés. On a vu du sang noir du côté de son fils et aussi de son côté. Mais la machette était encore dans le cou'', a-t-il confié, avant d'ajouter qu'il est dépassé par ce qu'il a vu : ‘'Ça me dépasse. Quelqu'un que tu as vu la veille et tu découvres qu'elle a été assassinée. On n'a jamais vu ça. Peut-être que si ce n'était pas elle, cela pouvait être moi. Quelqu'un aurait pu m'égorger de cette manière. Je suis beaucoup inquiet''.

Le directeur de l'institutrice parle

Pour sa part, M. Affoumani Aka, directeur de l'Epp Gbatongouin 2 où dame Kéké Loyoh Christelle Flavie tenait la classe de CP1, raconte que l'institutrice était assidue et ponctuelle. Mais ce lundi 20 novembre 2023, elle n'était pas au salut aux couleurs. ‘'Depuis ce matin, on était (...)

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