Dabou / Tragique : Des jeunes dont une fille, fuyant le Coronavirus à Abidjan, périssent par noyade dans leur village


04 jeunes meurent par noyade dans un village de Dabou. (Photo d'illustration)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 11 avr. 2020
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Les populations de Tiaha, localité située à 10 km de Dabou, sont en émoi. Une tragédie est survenue sur un bras de la lagune qui longe leur beau village. Et l'on déplore quatre ( 04) morts. C'était le dimanche 5 avril 2020, aux environs de 13 h.

Informé donc de ce drame, nous nous rendons, le mercredi 8 avril, dans la bourgade endeuillée. Sur place, nous mettons le cap sur le domicile du chef, De Lasme Enock, dont l'un des fils est au nombre des victimes. Mais ce dernier absent, c'est son frère cadet De Mel Yves Bertrand, qui nous reçoit. Il est entouré de jeunes gens parmi lesquels, des membres de l'expédition qui a coûté la vie à quatre ( 04) des leurs.

C'est du reste l'un de ces rescapés, Lasme De Ange Wilfried, un autre fils du chef, qui raconte la traversée périlleuse en pirogue. « Du fait de la pandémie du Coronavirus qui sévit particulièrement à Abidjan, nous fuyons donc la capitale économique du pays et nous optons de rentrer au village, à Tiah, où nous arrivons le samedi 28 mars 2020. Mes frères ainsi que des amis, choisissons ainsi de nous confiner chez nos parents au village.

Et le dimanche 5 avril 2020, pour nous détendre, nous nous organisons pour aller cueillir des noix de coco dans notre ferme située sur la rive opposée. Pour la traversée, nous sollicitons Agnéro Lopez et Boby, qui ont une pirogue relativement neuve et rassurante. Nous embarquons ; alors à dix ( 10) dans cette pirogue. Dans nos rangs, une jeune fille du nom de Essane Priscilia.

Mais alors que la traversée se fait assez bien, la lagune s'agite soudainemen, à une vingtaine de mètres de la berge. Et sans qu'on n'y comprenne rien, une vague qui se détache, vient s'abattre lourdement sur notre embarcation. la faisant chavirer. Tous, nous nous retrouvons à l'eau », relate-t-il la gorge nouée.

Ses propos sont corroborés par Agnéro Lopez, celui-là même, qui dirigeait la pirogue. Et celui-ci d'ajouter : « C'était le sauve-qui-peut. Ceux qui savent nager, réussissent à regagner la rive, comme moi et bien d'autres. Mais voyant les naufragés en détresse, je (...)

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