Société

Suspectés d'escroquerie sur Internet, et usurpation d'identité : ils prennent plus 11.000 Euros à leurs victimes pour vivre comme des ''Rois''

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11.650 Euros, (soit environ 7millions 630 milles 750 FCFA). C'est le montant du préjudice causé par DIARRA YAYA KADER, KONE MOUMOUNI, KONE ISMAILA et SANGARE MOUHAMED à leurs victimes d'origine européenne. Ils ont été interpellés à leur domicile par les agents de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) le 2 septembre 2015.

Conduis dans les locaux de la PLCC, l'exploitation de leurs outils de ''travail'' par le Laboratoire de Criminaliste Numérique (LCN), de la Direction de l'Informatique et des Traces Technologiques (DITT), a permis de faire plusieurs découvertes. De faux documents de notification de l'Ambassade de France en Côte d'Ivoire, des photos et vidéos de ressortissants européens, ainsi que des mails de chantage à la vidéo.

Devant ces éléments accablants fournis par le LCN, les suspects ont, devant les enquêteurs de la PLCC, fait l'étalage de leur organisation. Sous de faux profils (masculin – féminin), tel que «MARIA DUFOU», «CHRISTELLE LEPEUT», «BERNARD CROS», «ERIC ET PASCAL OUZEAU», les suspects écumaient les sites de rencontre pour faire des victimes. Ces ''spécialistes'' du love chat, et du chantage à la vidéo, ont, à leurs actifs, plusieurs victimes de nationalité française.

Au sein de l'organisation, chacun avait un rôle précis, pendant que les autres se faisaient des victimes, DIARRA YAYA KADER est celui de la bande charger d'effectuer les retraits des mandats de ses acolytes dans certaines agences de transfert d'argent, moyennant 10% de la somme perçue. Il a ajouté ne pas se souvenir du nombre de fois ou il a eu à faire ce genre d'exercice, ni le montant total de commission qu'il a reçue.

En définitive DIARRA YAYA KADER, KONE MOUMOUNI, KONE ISMAILA et SANGARE MOUHAMED pourrait être poursuivi pour utilisation frauduleuse d'éléments d'identification de personnes physiques, escroquerie et complicité d'escroquerie sur internet. Ils on été remis au autorités compétentes pour répondre des faits qui leurs seraient reprochés.




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