Abidjan, le 05 décembre 2025 – Afin de renforcer sa visibilité et de légitimer son action de lutte contre la criminalité financière, l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs criminels (AGRAC), a organisé, le 05 décembre 2025 à Abidjan, un atelier d'appropriation des missions de cette structure à l'intention des communicants d'institutions.
À l’entame des travaux, le directeur général adjoint de l’AGRAC, Bourahiman Ouattara, a souligné l’importance des communicants, véritables acteurs de première ligne dans la sensibilisation du public. À l’en croire, cette rencontre leur permettra de mieux cerner les missions de l’AGRAC, ses enjeux stratégiques, ainsi que le cadre légal et opérationnel dans lequel elle évolue afin de favoriser une synergie de leurs actions.
Bourahiman Ouattara a précisé que la criminalité financière constitue une menace sérieuse pour la stabilité économique et la gouvernance. C’est en réponse à ce défi que l’État ivoirien a mis en place l’AGRAC, une structure chargée de gérer, conserver, valoriser et aliéner les biens saisis dans le cadre des procédures pénales et administratives. « Sa mission s’inscrit dans une vision globale de modernisation, de transparence et d’efficacité institutionnelle, son objectif ultime étant de priver les criminels des fruits de leurs activités illicites », a-t-il déclaré.
De son côté, le directeur des affaires juridiques de l’AGRAC, le magistrat hors hiérarchie, Romain Ouattara, a, lors d'une présentation, insisté sur les principes de création de l’Agence, ses missions et son fonctionnement. Il a rappelé certaines actions majeures entreprises par l’AGRAC depuis sa création en 2022, témoignant de l’engagement du gouvernement dans la lutte contre la criminalité économique et financière et rendant concret le principe selon lequel « nul ne doit tirer profit de ses actes criminels ».
Concernant les ventes aux enchères, il a assuré que les fonds issus de ces opérations servent principalement à l’indemnisation des victimes des infractions poursuivies, et contribuent de manière complémentaire au financement des programmes de prévention et de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, à travers des dotations aux structures judiciaires, sécuritaires et financières compétentes.
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