C'était il y a cinq mois. Le 31 octobre 2014, Blaise Compaoré abandonnait le pouvoir après 27 ans de règne sans partage sur le Burkina Faso. En seulement 48 heures, la foule des jeunes manifestants burkinabè a précipité la chute d'un président qui comptait se maintenir au pouvoir en modifiant la Constitution du pays.
Après un bref séjour au Maroc, c'est en toute discrétion que l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré, s’est installé à Abidjan dans la nuit du 12 au 13 février. Dans la capitale économique ivoirienne, il bénéficie d’une résidence d’État dans le quartier huppé de Cocody. Une résidence, selon la Lettre du continent n°703 du 1er avril 2015, qui serait la propriété du ministre de l'Intérieur, Hamed Bakoyoko.
Actuellement en Côte d'Ivoire, l'exil de l'ancien chef de l'Etat burkinabé serait rythmé par des activités sportives, des entretiens bilatéraux et réflexions politiques. Même s'il ne s'exprime ni en public, ni dans la presse pour ne pas embarrasser son hôte Alassane Ouattara, Blaise Compaoré ne s'interdit pas les réflexions politiques. Selon toujours la lettre du continent, le ''Beau Blaise'' aborde ces questions avec ses visiteurs dont les plus assidus sont le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro et son ex-conseiller spécial, le Mauritanien Mustapha Liman Chafi. Ces conversations, précise le bi-hebdomadaire français, évoqueraient les ''forces extérieures'' qui auraient précipité son départ de la présidence du Faso. Et, le nom de Salif Diallo, proche du président nigérien Mahamadou Issoufou, est réguli&egrav (...)
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