Le bras de fer entre le gouvernement ivoirien et les enseignants grévistes se durcit. Selon l'Exécutif, il est inconcevable de rémunérer des jours où les enseignants n'ont pas rempli leurs obligations professionnelles.
L’État de Côte d’Ivoire ne versera aucun salaire aux enseignants pour les jours de grève. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, lors du compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 16 octobre 2024.
Une grève jugée illégale et injustifiée
Depuis le mardi 16 octobre, une partie des enseignants du secteur public a entamé une grève de 72h pour revendiquer, entre autres, une prime d’incitation. Un mouvement social qualifié d’« illégal » et d’« injustifié » par les autorités.
Lors de son compte-rendu, Amadou Coulibaly a tenu des propos durs à l’encontre des grévistes, rappelant que leur débrayage ne respectait aucune des étapes prévues par la législation en vigueur.
« Cette grève est illégale et tous ceux qui y participent savent qu'aucune des étapes n'a été respectée », a-t-il souligné.
Outre l’illégalité de la grève, le porte-parole du gouvernement a également remis en question les motifs avancés par les syndicats. Les enseignants réclament notamment une prime d’incitation, sans fournir, selon lui, de justifications claires quant à sa nature ou à son impact sur le budget de l’État.
« À quoi correspond cette prime ? Combien ça va coûter à l'État (...)
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