Le vendredi 15 juillet 2016, une scène peu ordinaire s'est produite à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan ( Maca), peu après 9h.
C’est qu’une dame dont l’identité ne nous a pas été révélée, de teint clair, toute de blanc vêtue, met pied à terre. Elle est en pleur. Ses larmes coulent abondamment. Elle tient entre ses mains, deux photos. La dame qui les brandit, est formelle:'’ J’ai tué mes filles, je les ai égorgées, mettez-moi en prison'’. Les agents d’encadrement tombent des nues. Mais ils ne prennent pas la dame au sérieux. Celle-ci redouble d’ardeur, dans son entreprise. Ce qui pousse les agents à revoir leur position.Â
A la question de savoir d’où elle vient, la dame répond Abobo où il y a cinq jours, environ, elle a posé l’acte ignoble, sans rentrer dans les détails. Les agents pensent que la dame n’a pas l’air d’une déséquilibrée mentale. Bien plus, elle articule comme quelqu’un qui a la parfaite maîtrise de sa langue. (...)
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