Afrique/Monde

Burkina / Après les attaques de Ouagadougou : L'enquête livre ses premiers résultats

post-img

Pendant que les Ouagalais se remettent difficilement du traumatisme causé par les attentats sanglants de la nuit du vendredi 15 au samedi 16 janvier 2016, les enquêteurs, eux, poursuivent leur travail.

48 heures après les attaques terroristes de la capitale burkinabé, c'est la course contre la montre pour éclairer l'opinion sur le drame du week-end. Pour épauler les enquêteurs burkinabé, 18 de leurs homologues français sont arrivés en renfort. Parmi eux se trouvent des éléments de la police scientifique et des magistrats. Leurs tâches sont multiples : identifier les corps, collecter tous les indices pouvant les mettre sur la piste du reste du commando en fuite, connaître dans les moindres détails le mode opératoire des criminels, et bien d'autres. Alors que les autorités burkinabé font état de 29 morts, le ministère français des Affaires étrangères annonçait hier un bilan de 30 morts, dont 14 ou 15 étrangers, parmi lesquels un enfant de 9 ans et 7 ou 8 Burkinabé. Sur le nombre d'assaillants aussi, il n'y ab pour l'heureb aucune certitude. L'on  sait seulement que trois ou quatre d'entre eux, selon les sources, ont été abattus durant l'assaut des forces spéciales burkinabé, françaises et américaines. Les premières informations qui signalaient la présence de deux femmes jihadistes, ont été finalement fausses. Trois des assaillants tués, dont les photos ont été publiées sur les réseaux sociaux par Aqmi, seraient des jihadistes locaux, leur âge ne dépasserait pas 25 ans. Sur le mode opératoire, les choses commencent à se clarifier. La veille de l'assaut, le commando a envoyé quelques uns de ses éléments en éclaireurs. Ces derniers ont pris au moins une chambre au Splendid Hôtel dans le but de repérer les lieux à attaquer. C'est ainsi qu'ils ont ciblé en priorité la terrasse du Cappuccino, un café-restaurant en face de l'hôtel, lieu privilégié des expatriés. C'est à cet endroit que les djihadistes vont descendre aux environs de 19 heures. Mais avant de passer à l'acte, ils ont assisté à la grande prière du vendredi dans une mosquée qui jouxte les lieux. C'est au cri de Allah Akhbar ! (Dieu est grand !) qu'ils ont déclenché l'effroyable bouche (...)

Lire la suite sur L'Inter


don femmes Burkina police forces spéciales café information


Articles similaires