Crise post-électorale : La lettre de Obama à Gbagbo - Les confidences de Soro depuis le Cameroun

  • Source: L'Inter
  • Date: mar. 17 juin 2014
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Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale, a été l'hôte de Cavaye Yéguié Djibril, son homologue camerounais, du 10 au 14 juin dernier.

Cette présence à Douala coïncidait avec la décision de la Cour pénale internationale (Cpi) confirmant les charges contre l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo actuellement détenu à la Haye. Cette nouvelle donne dans l'affaire ''Le Procureur contre Laurent Gbagbo'' n'a pas échappé à l'ancien Premier ministre ivoirien, qui y est aussi allé de son commentaire lors d'une conférence de presse, samedi dernier, à la salle du Hilton Hôtel de Yaoundé.

Guillaume Kigbafori Soro, sur le site d'informations www.237 online.com, a dit, en substance, qu'il n'avait pas d'observation à faire pour le moment, étant donné qu'il n'est pas le porte-parole du gouvernement. Mieux, a insisté l'homme politique, une telle déclaration devra se faire sur le sol ivoirien. L'ex-Sg des ex-Forces nouvelles a demandé aux journalistes de laisser la justice internationale faire son travail. Répondant à une question d'une journaliste sur l'impartialité de la justice internationale, l'hôte des camerounais a rétorqué ceci: «Madame, je vous connais très bien, vous vous trompez de cible, vous vous trompez d'objectif. Si Laurent Gbagbo était parti du pouvoir après les élections, il ne serait pas aujourd'hui à la Cpi, mais il a opté pour les tueries. Il a refusé de prendre Barack Obama au téléphone parce que le président américain lui demandait de quitter le pouvoir, il lui a écrit et nous avons toujours cette lettre».

L'arrestation de Don Mello a également été commentée par M. Soro. En effet, il a allégué qu'Ahoua Don Mello est un citoyen ivoirien qu'il connaissait depuis de longues années, alors que celui-ci dispensait encore les enseignements à l'université d'Abidjan. J'étais étudiant à l'époque, a-t-il répété en guise de précision. «Ce Monsieur a une carte de résident du Ghana, mais réside en Guinée Équatoriale. C'est aux autorités camerounaises d'assurer la sécurité de leur pays. Je ne sais pas s'il est toujours arrêté, je tâcherai de mieux m'informer plus tard», a-t-il ajouté.

Une des déclinaison (...)

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