Selon son président, Affi N'Guessan qui s'adressait à la presse au Q.G provisoire du Fpi à Cocody Attoban, les conditions ne sont pas réunies pour conduire un recensement sérieux et fiable pour le déroulement de ces deux processus. «Le mot d'ordre va être relayé par l'ensemble de nos bases. Nous refusons ce recensement à sens unique qui est un recensement des vainqueurs», a soutenu M. Affi, avant de donner les motivations de sa décision deux jours après le début de l'opération de recensement. «Il y a la justice des vainqueurs et l'injustice contre les vaincus. La fracture sociale est soutenue par la fracture politique. Le pouvoir continue de maintenir en prison la centaine de prisonniers politiques. Plusieurs dizaines de milliers d'Ivoiriens sont contraints à l'exil», a d'abord justifié le président du Fpi, avant d'insister surtout sur le désarmement, le dégel des avoirs, la libération des domiciles occupés, la réintégration des fonctionnaires et agents de l'Etat licenciés du fait de la crise. Ensuite, le conférencier a fait savoir que  l'opération souffre de nombreuses suffisances sur le plan technique. «A ce jour, la cartographie nécessaire à la conduite de ces urgences n'est pas achevée. Aucune donnée fiable n'est disponible en ce qui concerne, en particulier, les district du Bas-Sassandra et des Montagnes. L'opération, censée durer trois semaines, accuse un grand retard par rapport au mois de mars qui est reconnu par les experts comme le mois le mieux indiqué pour conduire une telle opération. A moins de dix jours de la fin du mois de mars, la formation des 30.000 agents r (...)

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